02/01/2004
Le plus long serpent du monde atteint presque 15 mètres
Un parc d’attractions indonésien présente depuis peu le serpent en captivité le plus long du monde, un python réticulé de près de 15 mètres, vénéré comme un dieu par la tribu de Sumatra qui l’a capturé.
Le reptile mesure précisément 14,85 mètres de long pour 447 kilos et atteint un diamètre maximal de 85 centimètres, selon les responsables du parc Curugsewu de la petite ville de Kendal, dans le centre de l’île de Java.
Le gardien chargé des serpents, Imam DARMANTO, a précisé à Reuters que le python, qui n’a pas encore été baptisé, aimait gober les chiens et pouvait en manger jusqu’à cinq à la suite.
Selon le livre Guinness des records, le plus long serpent jamais mesuré était un python réticulé de 10 mètres de long, découvert dans l’île de Sulawesi, toujours en Indonésie, en 1912.
En 2002, un python femelle nommée SAMANTHA, longue de huit mètres et longtemps considérée comme le plus long serpent en captivité, était morte au zoo du Bronx, à New York. Elle provenait de la partie indonésienne de l’île de Bornéo.
DARMANTO a découvert le python de 15 mètres en 2002 sur l’île de Sumatra, où il avait été capturé par un village de la tribu Kubu qui le révérait. Il a fallu des mois de négociations avec les villageois pour emmener le reptile vers un zoo.
Les Kubus vivent dans le sud de Sumatra et évitent les contacts avec le monde moderne.
(d’après Reuters -30/12/2003)
08/01/2004
Est-ce le pied du yéti?
En août dernier, le pied de 24 cm avec des griffes et la jambe velue rouge-brun furent découverts par un scientifique russe de 40 ans, Serghiei SEMENOV.
Le montagnard Serghiei tomba sur le membre à 3500 d’ltitude dans les Monts Altaï, en Sibérie, où la légende dit que vit cette créature. Les tests ont montré qu’il avait plusieurs milliers d’années et qu’il n’appartenait à aucun animal vivant ou éteint.
Des experts avancent que la strucuture de la jambe et la forme du pied indiquent que la bête était bipède. Serghiei ajoute: « J’ai examiné la plante du pied et j’ai pensé qu’elle avait un aspect inhabituel. C’est pourquoi j’ai décidé de l’emporter. »
Lors de deux expéditions préalable sur le glacier Serghiei trouva des côtes et des morceaux de bassin. La légende du yéti est originaire de l’Himalaya au Népal. Des animaux similaires ont été signalés partout dans le monde.
(D’après Nick Henegan -The Mirror -08/01/04)
04/03/2004
Panthère noire dans le Cantal: pas de battue pour le moment….
Aucune battue n’était prévue lundi pour retrouver une panthère noire, filmée le 24 février dans le Cantal, en raison des mauvaises conditions climatiques et de l’absence d’éléments nouveaux de la présence de l’animal.
« Le vent souffle énormément, il fait très froid et il y a une quarantaine de centimètres de neige », a déclaré à l’AFP le sous-préfet de Mauriac Patrick CLERET, qui s’est rendu lundi matin avec des gendarmes au col d’Aulac, à 1.242 mètres d’altitude, sur le plateau désertique où le félin a été aperçu.
« Lancer tout de suite une battue, compte tenu des conditions climatiques et de la nature du terrain, reviendrait à chercher une aiguille dans une botte de foin », a expliqué le sous-préfet. « Nous avons besoin de nouveaux témoignages ou de retrouver des carcasses, des traces tangibles de la présence de l’animal afin de délimiter une zone de battue », a-t-il dit.
Samedi et dimanche, le secteur a été survolé par un hélicoptère de la gendarmerie et des recherches ont été effectuées au sol par huit gendarmes qui n’ont découvert aucun indice, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.
L’animal a été filmé le 24 février vers 15H30 par Philippe CHAUDIERE, un agent immobilier domicilié en région parisienne et originaire du Cantal où il passait ses vacances. Il était monté, en famille, faire de la luge au col d’Aulac, à une dizaine de kilomètres de Trizac où il possède une maison.
« J’ai vu un animal un peu bizarroïde, qu’en tout cas on n’avait pas l’habitude de voir, du coup on a pris le caméscope de ma nièce et on a filmé », a-t-il raconté à l’AFP : « Ca déambulait comme un félin, au départ on a cru que c’était un lynx, mais cela n’en était pas un, c’était vraiment noir noir, avec une très longue queue. On était à peu près à 200 mètres, elle marchait à flanc de colline, puis elle est arrivée au sommet et on l’a perdue de vue », a-t-il ajouté.
Selon les gendarmes, la panthère peut avoir trouvé un abri sur place et se nourrir de chevreuils ou de chamois, à moins qu’elle n’ait quitté la région.
06/03/2004
Redécouverte du scinque de Bocourt
La famille des scincidés ou scinques regroupe des reptiles sauriens (« lézards ») au corps allongé et aux pattes souvent atrophiées.
Une espèce originaire de la Nouvelle-Calédonie, le scinque de Bocourt, n’était connue que par un spécimen unique collecté vers 1870 par un botaniste du Muséum d’Hisoire Naturelle de Paris, Benjamin BALANSA. Décrit sous le nom de Phoboscincus bocourti (« le scinque terrifiant de Bocourt ») par Brocchi en 1876, le spécimen-type était conservé dans les collections du Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris.L’espèce, d’une cinquantaine de centimètres de longueur, était considérée comme éteinte depuis plus de 130 ans, car elle n’avait apparemment jamais été observée depuis. Pourtant en décembre 2003, lors d’une mission d’étude des serpents marins de la Nouvelle-Calédonie, un chercheur du Muséum, Ivan INEICH, a pu capturer un exemplaire de cette espèce, de près de 50 cm de long, qu’il a photographié et filmé avant de le relâcher. Chose encore plus étonnante, cette redécouverte s’est faite sur un îlot au large de l’île des Pins, elle-même située au large de la pointe sud-est de la Nouvelle-Calédonie, alors que cet îlot minuscule avait déjà été largement prospecté par les herpétologues.
Ivan INEICH a observé ce reptile de jour, en contradiction avec l’hypothèse que l’animal serait nocturne (ce qui aurait expliqué son incognito de plus d’un siècle), et le chercheur pense plutôt que le scinque de Bocourt vit très haut dans les arbres. Cette découverte conduit Ivan INEICH à la conclusion éminemment cryptozoologique que d’autres espèces de reptiles considérées comme éteintes survivent en fait encore, mais leur mode de vie arboricole ou fouisseur ne permettent de les observer que de manière exceptionnelle.
(Merci à Michel RAYNAL pour l’info)
22/03/2004
« La panthère noire du Cantal » aurait été repérée dans le Puy-de-Dôme mercredi 17 mars 2004, 12h07
LYON (AFP) – Un félin, qui est « vraisemblablement » une panthère noire filmée le 24 janvier dernier dans le Cantal, a été repéré mardi en fin de journée sur la commune du Mont-Dore, dans le Puy-de-Dôme, a indiqué la gendarmerie. Des recherches sont en cours pour localiser l’animal.
Un agriculteur, qui se trouvait dans un champs, a aperçu l’animal, à une distance d’environ 200 mètres de lui, et sa fille a pu prendre une photographie qui était étudiée mercredi, selon la même source.
Un chevreuil mort portant des traces d’attaque et en partie dévoré ainsi que « des traces d’un animal pas courant dans la région » ont été trouvés dans cette zone partiellement enneigée de la montée au col de la Croix-Saint-Robert, à une altitude d’environ 1.300 m, a précisé le capitaine Raymond Dubreuil, qui dirige la compagnie de gendarmerie de la Bourboule.
Les recherches vont être menées par un hélicoptère et une vingtaine de gendarmes aidés de deux chiens.
Les battues et les recherches menées en février dans le Cantal n’avaient rien donné et l’animal n’avait pas été revu depuis le 24 janvier.
01/04/2004
L’ « Underwater Times » rapporte qu’un Megamouth a été découvert échoué à Sumatra
Un des plus rares requins observés dans le monde, le Megamouth, s’est échoué dans un un coin reculé d’Indonésie.
Le requin de 1,7 m de long fut découvert ce samedi 20 mars par des locaux dans une eau courante. Le requin fut congelé en attente d’être étudié par les chercheurs. Ce spécimen serait le vingt-et-unième capturé à ce jour….
Le requin Megamouth est un grand requin lent et timide qui ne fut découvert qu’en 1976. La plupart des 20 spécimens homologués fut découvert dans l’océan Pacifique.
Sur la côte indonésienne, trois cachalots furent observés en train d’attaquer un Megamouth (le 13e).
Le régime allimentaire du megamouth consiste en minuscules crustacés et de krill. Il se nourrit à la surface la nuit (il est nocturne) et retourne dormir à une profondeur de 200 m. Sa taille peut atteindre 5 m et peser 1650 livres.
25/06/2004
Des scientifiques brésiliens déclarent avoir découvert une nouvelle espèce de poisson probablement tapie dans les profondeurs de l’Atlantique Sud depuis 150 millions d’années
Le poisson du genre Chimère a environ 30-40 centimètres de long. Il fut pêché à une profondeur de 400 à 600 m.
Jules SOTO, conservateur du Museum océanographique à l’Université Vale do Itajai et co-auteur de la description scientifique du poisson, description qui sera publié dans la prochaine édition du journal scientifique américain Zootaxa.
Le poisson fut capturé par un chalutier espagnol sur les côtes de l’Etat de Rio de Janeiro en 2001.
C’est la première Chimère à être découverte sur les côtes du Brésil : les eaux profondes du Brésil sont encore mal connues.
Les Chimères sont apparues au Dévonien et avec leurs 400 millions d’années elles sont parmi les poissons les plus anciens.
SOTO l’a baptisé Hydrolagus mattallanasi. Il annonce d’ailleurs pour bientôt la publication de la description de trois autres nouvelles espèces.
25/06/2004
Une équipe de biologistes philippins et américains a découvert un petit mammifère ressemblant à une souris, totalement inconnu partout ailleurs dans le monde
The Department of Environment and Natural Resources (DENR) annonça il y a quelques jours que la découverte d’une nouvelle espèce animale sur le Mount Banahaw.
Le DENR affirme que l’examen initial de l’animal indique qu’il ne peut être rattaché à aucun membre de la famille des rongeurs ou d’autres espèces connues pour habiter Banahaw ou le reste de la région de Luzon. L’animal a été décrit comme ayant les caractéristiques d’une souris – son corps mesure 8 centimètres et sa queue a 10 centimètres. Sa tête est considérablement plus grande par rapport au corps et a « les moustaches » ont cinq fois la largeur de la tête. Avec ses 15 grammes, l’animal arbore un manteau marron au pelage jaunâtre.
Ses découvreurs ont aussi noté que l’animal avait des mâchoires fortement musclées, ce qui pourrait expliquer son régime unique : c’est le seul habitant de forêt qui peut mordre et ouvrir pour les manger les noix de l’arbre Kalomala, espèce prédominante dans la montagne. La créature a été trouvée il y a deux semaines près d’une région entaille-et-brûle (kaingin) par une équipe composé des Dr Lawrence HEANEY du Field Museum of Natural History à l’Université de Chicago; Dr Eric RICKART du Musée d’Histoire Naturelle de l’Utah; Danilo BALETE du LaksamBuhay Conservation ; représentants du Musée national philippin.
Le seul spécimen connu de cette nouvelle espèce sera expédié aux Etats-Unis pour une étude plus approfondie.
(d’après Volt CONTRERAS (Inquirer News Service))
25/06/2004
Adam DAVIES prévoit de retourner à Sumatra en Septembre
Adam DAVIES et ses compères seront accompagnés de traqueurs locaux dans l’espoir de prendre des photos de l’Orang-Pendek.
A la suite de leur précédent voyage en septembre 2001, des poils attribués à l’Orang-Pendek furent examinés par le Dr. Hans BRUNNER en Australie qui arriva à la conclusion qu’ils n’appartenaient à aucun animal connu. A Cambridge d’autres tests ont confirmé les analyses effectuées en Australie.
Des récits sur l’orang-pendek – « Le petit homme de la Forêt » – font partie du folklore des tribus de Sumatra.
On prétend que la créature bipède a environ 1m50, est de couleur brune ou rousse.
26/06/2004
Une panthère noire signalée près de Marseille
Une battue était en cours depuis plusieurs heures jeudi à l’extrême sud de Marseille, dans une zone proche des calanques, afin de retrouver «une éventuelle panthère noire ou un animal qui lui ressemblerait fort» aperçu par plusieurs habitants du quartier de Luminy, a-t-on appris auprès des marins-pompiers.Les services de secours ont reçu presque simultanément trois témoignages concordants.
Une trentaine de personnes, parmi lesquelles des policiers municipaux, des pompiers et une équipe cynophile, ont entamé des recherches en lisière des forêts de Luminy.
En fin de matinée, l’animal aurait été revu au Roy d’Espagne, un quartier très arboré voisin de celui de Luminy, mais il demeurait introuvable.
La nouvelle a causé un vif émoi dans cette zone fréquentée par beaucoup d’étudiants de la cité phocéenne. L’animal pourrait s’être échappé d’un cirque sauvage, indique-t-on de source policière.
Mais voilà ! La panthère noire que plusieurs habitants de Marseille avaient cru voir depuis début juin sur les hauteurs de la ville, dans le massif des calanques, n’est qu’un « gros chat », a annoncé la préfecture des Bouches-du-Rhône.Les agents des parcs et jardins de Marseille ont pu observer l’animal et l’ont formellement identifié, sans pouvoir l’attraper, a-t-on précisé de même source.
Le massif des calanques, qui s’étend sur 5.000 hectares entre Marseille et Cassis, a été rouvert aux promeneurs et la grande battue qui devait s’y dérouler avec le renfort de l’armée a été annulée.
Depuis le 1er juin, plusieurs habitants de la cité phocéenne avaient déclaré avoir aperçu le « fauve » sans qu’aucune trace tangible de sa présence n’ait cependant été relevée.
Au pays de Tartarin, la traque à la panthère s’est finalement muée en chasse au chat.
(d’après Libération du mardi 22 juin 2004 et AP)
01/09/2004
Une nouvelle espèce d’oiseau aptère découverte aux Philippines
Des scientifiques ont découvert une nouvelle espèce d’oiseau aptère sur une île isolée des Philippines, a annoncé BirdLife International au début août.
Cette découverte exceptionnelle est en fait dramatique parce que les oiseaux aptères qui vivent sur les petites îles sont particulièrement vulnérables à l’extinction en raison des activités humaines.
Beaucoup d’espèces insulaires qui ont été classifiées par la science avaient disparu depuis longtemps au moment où les biologistes exhumèrent leurs ossements.
L’association BirdLife International a annoncé que le nom proposé pour l’oiseau est râle de Calayan (Gallirallus calayanensis).
L’oiseau, de la grandeur d’un corbeau, a été trouvé sur l’île de Calayan dans les Philippines du Nord à environ 40 miles de la côte.
«Le râle de Calayan est un parent du moorhen familier dans le monde entier familier. Il a un bec rouge brillant et des jambes contrastant singulièrement avec un plumage sombre»déclare BirdLlife. «Mais à la différence de son parent plus connu, le râle de Calayan est aptère, ou presque, et on le trouve uniquement sur la petite île d’où il tire son nom. Une ou deux nouvelles espèces d’oiseau sont répertoriées chaque année, mais la nature aptère de ce râle et son habitat inexploré le rendent particulièrement fascinant.»a déclaré par téléphone au siège social britannique du groupe Reuters le Dr Richard THOMAS de BirdLife.
«Il est exceptionnel par son caractère aptère et par le fait qu’aucun ornithologue n’a débarqué sur l’île depuis 1903»
Geneviève BROAD, une biologiste et un des co-chefs de l’expédition britannico-philippine, a ajouté que l’isolement avait protégé les espèces de l’empiètement humain.
«L’île a 186 km* et est habitée par seulement 8,500 personnes concentrées dans une ville du sud.Il y n’a que peu de personnes au centre de l’île (où les oiseaux furent trouvés) parce qu’il n’y a pas de routes»a-t-elle ajouté.
Dans le passé, l’isolement s’est toujours avéré désastreux pour les oiseaux aptères. Beaucoup qui ont évolué sur des îles éloignées loin de tout prédateurs sont devenus ce que les biologistes appellent des « écologiquement naïfs » dans le sens ils ne reconnaissent pas le danger que peuvent représenter d’autres animaux.
Ainsi quand des humains ont pour la première fois débarqué sur ces petites îles dans le passé, ils ont constaté que les oiseaux aptères étaient des sources faciles de protéines et les massacrèrent en général – tel le dronte (ou dodo) de l’île Maurice dans l’Océan Indien qui est le cas le plus célèbre. La plupart des 22 espèces de râlesl qui ont disparu depuis les années 1600 étaient aptères. On considère aujourd’hui que dix-huit des 20 espèces survivantes de râles aptères sont menacées.
(16/08/2004 – d’après Ed STODDARD pour l’agence Reuters)