Brêves 2005

05/07/2010 | Brèves

23/04/2005

Un zoologiste de l’Université du Manitoba déclare être «très sceptique» au sujet d’une observation de Bigfoot près de la localité perdue de Norway House.

Selon le professeur James HARE il est toujours possible de découvrir une nouvelle espèce d’animaux, mais si le Bigfoot existait quelqu’un en Amérique du Nord aurait probablement découvert des indices sérieux. Il ajoute que beaucoup d’observations se sont révélées des canulars.

Bobby CLARKE, un pilote de ferry, a une courte séquence vidéo sur lequel apparaîtrait une grande créature bipède et velue aux abords de la Nelson River.

Beaucoup de résidents de Norway House ont vu la vidéo, mais CLARKE a cessé de la montrer et espère la vendre à un média.

Un auteur et chercheur amateur de Vancouver affirme quant à lui que des créatures de types Bigfoot existent bel et bien dans le nord du Manitoba.

Chris MURPHY dit posséder des douzaines d’observations dans la région et que les forêts profondes sont un habitat idéal.

Vendredi 22 /4/2005 – (D’après Alaska Highway News,Fort St. John, British Columbia, Canada)

24/04/2005

Le fameux serpent-de-mer d’EGEDE, un classique de la Cryptozoologie, ne serait qu’…une baleine !

Charles PAXTON, Erik KNATTERUD et S. L. HEDLEY viennent de publier un article dans la revue britannique Archives of Natural History, à propos du fameux serpent-de-mer de Egede de 1734.

Il s’agit d’un grand classique de la littérature cryptozoologique, qui a été considéré par OUDEMANS en 1892 comme un cas typique de son Megophias et par HEUVELMANS en 1965 comme le prototype de sa « super-loutre » (qu’il baptisa de manière un peu hâtive Hyperhydra egedei).

L’article en question se base sur les sources originales danoises, dont certaines inédites, et non sur des traductions anglaises approximatives comme ce fut le cas précédemment. Il en ressort que l’animal concerné était certainement une baleine, et la « queue » de la créature était probablement le sexe en érection (qui peut en effet atteindre 3 mètres de long !).

PAXTON, Charles G. M., Erik KNATTERUD and S. L. HEDLEY

2005 Cetaceans, sex and sea serpents : an analysis of the Egede accounts of a « most dreadful monster » seen off the coast of Greenland in 1734. Archives of Natural History, 32 (part 1) : 1-9 (April).

(Merci à Michel RAYNAL pour l’info)

28/04/2005

On le croyait disparu ….le voilà de retour ! Le magnifique Pic à Bec d’Ivoire a été redécouvert dans les Big Woods à l’est de l’Arkansas.

Plus de 60 ans après la dernière observation confirmée de l’espèce aux USA, une équipe de recherche annonce aujourd’hui qu’au moins un mâle de Bec d’Ivoire survit dans les vastes zones de forêt marécageuses du fin fond du pays.

Publié dans le journal Science sur son site Science Express Web en date du 28 avril 2005, la découverte inclut une multitude d’observations du farouche pic et une analyse image par image d’une brève séquence vidéo.

Cette preuve fut le résultat d’une longue et intensive recherche d’une année dans la réserve de faune protégée de la Cache River et de la Withe River. Elle impliqua plus de 50 experts et biologistes de terrain dans une collaboration commune avec le Big Woods Conservation Partnership, conduit pas le Cornell Laboratory of Ornithology (Laboratoire Cornell d’ornithologie) de l’université Cornell et « The Nature Conservancy  » (Conservation de la Nature)

« L’oiseau capturé sur vidéo est clairement un Pic à Bec d’Ivoire« , déclare John FITZPATRICK, l’auteur principal de l’article de Science et directeur du Cornell Laboratory of Ornithology.

« Etonnement, l’Amérique peut avoir une autre chance de protéger le futur de cet oiseau spectaculaire ainsi que les forêts secrètes où il vit ».

Pour en savoir plus :

http://www.eurekalert.org/pub_releases/2005-04/potn-lte042705.php

Voir aussi notre brève du 11 juillet 2000

16/06/2005

Un canidé inconnu a été observé dans la Dépression de Danakil en Erythrée

La nouvelle de la découverte de ce nouveau canidé ainsi que des photos prises par M. JUGALl Kishore Tiwari a été transmises au Canids SG par Satish Kumar.

Monsieur JUGAL a écrit que la région a été pas mal affectée par la guerre d’indépendance de l’Éthiopie et sans doute qu’aucun biologiste de terrain n’a visité cette région depuis très longtemps. L’animal a été vu dans la Dépression de Danakil à 40 m au-dessous du niveau marin.

L’habitat est constitué de dunes de sable côtières ouvertes avec de maigres buissons d’Aerva, Zygophyllum et Suaeda. La région est aussi connue comme le  » triangle de l’Afar », une région de pâturage pour les peuples de l’Afar. Les précipitations y sont inférieures à 60mm par an. Les proies potentielles du canidé comprennent des rongeurs, des écureuils terrestres et des gazelles de Soemmering et Dorcas. Les gens du pays se plaignent également de la perte de moutons et les chèvres à cause de la prédation du canidé.

(info : The Wolf Group – http://www.wolf.com/Info/Newly_Discovered_Canid_Species.html)

16/06/2005

Les Editions de L’oeil du Sphinx annoncent la publication de l’intégrale des ouvrages cryptozoologiques de Bernard HEUVELMANS

Jean-Luc RIVERA communique :

« Les Editions de L’oeil du Sphinx sont heureuses et fières de pouvoir annoncer que, suite à un accord avec la famille de Bernard HEUVELMANS, le « père de la cryptozoologie », et avec Mme Alika LINDBERGH, elles vont publier l’intégrale des ouvrages de celui-ci consacrés à cette discipline. Non seulement les EODS vont republier les ouvrages épuisés depuis longtemps mais elles vont aussi présenter au public les manuscrits inédits qui formaient la suite de ses études : ils seront tous annotés et mis à jour par Jean-Jacques BARLOY, docteur ès sciences, ami et élève de longue date de Bernard HEUVELMANS. Cet ensemble fera l’objet d’une collection particulière intitulée la « Bibliothèque Heuvelmansienne », dirigée par Jean-Luc RIVERA. Elle comprendra aussi la première biographie complète consacrée à Bernard Heuvelmans, écrite par J.-J. BARLOY et un autre ouvrage de souvenirs par Mme LINDBERGH.

« Ce sera la première fois que toute l’oeuvre cryptozoologique de Bernard HEUVELMANS sera regroupée, formant ainsi un ensemble unique. Les EODS annonceront la date de parution des deux premiers volumes dans les mois qui viennent. »

Voilà qui ravira tous les fans de cryptozoologie !

16/06/2005

« Sasquatch 2004 » : le retour !

Partie le 23 mai au Texas, l’expédition « Sasquatch 2004 » est rentrée en Belgique le 13 juin dernier. Après 3 semaines dans la Sam Houston National Forest, l’expédition « Sasquatch 2004 » constituée des 3 Belges, Léon B., Benoit LEURQUIN et Eric JOYE, ainsi que de la Française Michèle AQUARON est rentrée à Bruxelles ce lundi 13 juin au matin.

Si aucune observation directe de Bigfoot/Sasquatch n’a été faite lors du séjour, plusieurs indices semblent pourtant attester de la présence du primate dans la région et doivent être analysés et étudiés en détails.

17/06/2005

Découverte d’une nouvelle espèce de singe en Afrique

Deux équipes indépendantes de chercheurs ont découvert une nouvelle espèce de singe en Tanzanie, annonce le 20 mai dernier l’agence Reuters.

Le biologiste Trevor JONES était à la recherche d’un singe mangabey à la face grise (le  »Sanje ») dans la forêt protégée de Ndundulu, lorsqu’il a vue la face noire et le pelage brun d’un mangabey encore inconnu. De son côté, Tim DAVENPORT, de la Wildlife Conservation Society, tentait depuis un an de repérer ce singe appelé Kipunji par les chasseurs de la forêt de Rungwe, toujours en Tanzanie, lorsqu’il a enfin aperçu la bête.

Le Mangabey des Hautes-Terres est la première nouvelle espèce de singe identifiée en 20 ans et sa découverte, dans une zone connue pour sa biodiversité et étudiée depuis des années, confirme l’importance de la protection des forêts de Tanzanie, soulignent les chercheurs.

Le Mangabey des Hautes-Terres est une singe de taille moyenne d’environ 90 cm de haut avec une longue queue et une longue fourrure brune, une face noire ainsi que des pieds et des mains noires également. Sa tête est ornée d’une étonnante crête qui lui donne un air  »punk’.

Les adultes émettent un appel sonore et profond. Ils vivent sur des arbres de montagne à une altitude de 2.400m.

Un peu moins de 1000 individus vivent dans les forêts des hautes-terres, selon les chercheurs. Les chasseurs avaient décrit l’animal mais aucun scientifique ne les avait étudiés.

Le singe, scientifiquement appelé Lophocebus kipunji, sera classé dans les espèces en grand danger d’extinction.

Pour infos :

http://www.wcs.org/media/file/Highlandmangabeycall.wav

http://www.nsf.gov/news/news_videos.jsp?org=NSF&cntn_id=104165&media_id=55456

18/06/2005

Le quotidien anglais « The Independent » a annoncé le 08 mai dernier qu’une nouvelle espèce de renard avait été découverte dans les forêts denses du centre de Bornéo.

L’animal a été capturé par un piège infrarouge. Il est roux avec une queue buissonneuse, des pattes arrières légèrement plus longues, ce qui suggère qu’il peut grimper aux arbres. Les chasseurs locaux auxquels a été montré la vidéo n’ont pas reconnu la créature. Le gouvernement de Bornéo a récemment arrêté la déforestation dans la région.

07/07/2005

Découverte d’une nouvelle espèce de dauphin en Australie

Des chercheurs australiens ont annoncé mardi avoir identifié une nouvelle espèce de dauphin vivant dans les eaux côtières du nord de l’Australie.

L’ Orcaella heinsohni, tel est son nom scientifique, est apparenté aux dauphins de l’Irrawaddy, qui vivent le long des côtes et dans les fleuves en Asie et dans le nord de l’Australie. Il a été formellement identifié grâce à des recherches génétiques menées en Californie, ont précisé des chercheurs de l’État australien du Queensland.

«Il y a des différences nettes entre les deux populations, différences qui n’avaient pas été reconnues auparavant et qui ont été confirmées par les études d’ADN», a souligné Isabel BEASLEY, doctorante à l’Université James COOK. La chercheuse et Peter ARNOLD du Musée du Queensland tropical ont étudié les crânes et pris des mesures externes des deux espèces.

Mme BEASLEY a souligné que ces dauphins étaient menacés par l’Homme parce qu’ils vivent dans les eaux peu profondes du littoral. «Parce qu’ils vivent dans cet environnement, ils sont exposés à de nombreuses menaces humaines comme une capture accidentelle dans des filets de pêche ou les effets du développement côtier», a-t-elle expliqué.

Le nom scientifique de la nouvelle espèce a été attribuée en l’honneur de George HEINSOHN, chercheur de l’Université James COOK, qui a examiné des carcasses de dauphin retrouvées échouées ou prises dans des filets dans les années 60 et 70. Ces analyses ont aidé à identifier l’Orcaella heinsohni comme étant une espèce distincte.

(d’après Cyberpress.ca )

21/07/2005

Capture d’un Leptocéphale géant au large de la Nouvelle-Zélande

Le navire océanographique Tangaroa a capturé au large de la Nouvelle-Zélande une de ces larves géantes connues sous le nom de Leptocephalus giganteus, de 37 cm de long.

Le plus long de ces leptocéphales géants (184 cm) a été pêché en 1934 par le navire océanographique Dana dans l’Atlantique. Leur ressemblance très superficielle avec des larves (leptocéphales) d’anguilles ont conduit certains à croire qu’il s’agissait de larves du fameux serpent-de-mer : en appliquant le même ratio longueur de l’adulte / longueur du leptocéphale que pour l’anguille, ils croyaient tenir la preuve d’un poisson anguilliforme de 15 ou 20 m de long. Mais dans les années 1970, des études ont montré que ces larves appartenaient à des notacanthiformes, chez qui le ratio est de l’ordre de 1 (ou même inférieur à 1) : l’adulte a donc une taille de 1 à 2 m (ceci dit, cet adulte reste encore à découvrir).

Pour en savoir plus :

JELLYMAN, Don

2005 Strange larval eel caught by Tangaroa. Water and Atmosphere, 13 [n° 1] : 6.

21/07/2005

Premier examen des poils trouvés au Yukon

Phillip MARCHANT, un biologiste de terrain, dit que les tests montrent que les poils ne peuvent être ceux d’un ours.

Il a comparé l’échantillon avec des échantillons des mammifères locaux connus.

Des tests plus poussés devraient coûter bien plus chers.

« Ils existent de nouveaux microscopes électroniques qui pourraient être utilisés, mais toute la question est de trouver la personne qui serait intéressée à faire ces analyses et quel en serait le coût et qui paiera« , dit MERCHANT.

« Si c’est le gouvernement du Yukon qui finance, cela donnera-t-il une aura d’authenticité? Nous devons être prudents de ne pas envoyer les gens à une chasse au daru. »

MERCHANT se dit sceptique quant aux témoignages sur le Sasquatch., mais il fera ce qui est dans ses moyens pour déterminer l’origine des poils.

(D’après CBS News – 20-07-05)

21/07/2005

Observation de Sasquatch dans le Yukon

Un groupe de gens de la communauté de Teslin dans le Yukon dit avoir vu un sasquatch pendant le week-end, la deuxième observation dans la région en environ une année.

Neuf personnes, certains d’entre eux étaient des enfants, disent qu’une créature semblable à un humain mais couverte de poils a passé la tête par la fenêtre d’une maison. Ils l’ont vu plus tard se tenir derrière une voiture abandonnée près d’un groupe de maisons dans la communauté, qui se trouve à 180 kilomètres à l’est de Whitehorse.

Chucka CHOUMANT et Trent SMARCH sont deux des personnes qui croient avoir vu le sasquatch.

Les hommes déclarèrent qu’ils avaient entendu des arbres qui se cassaient et grinçaient bien qu’il n’y ait aucun vent à ce moment-là.

La forme qu’ils ont vue avait presque trois mètres de haut et se déplaçait rapidement, trop vite pour eux, dirent-ils, pour maintenir cette vitesse même en courant.

La créature a laissé des indices de son passage : une empreinte de pas de deux fois la taille de celle d’un humain et d’une petite touffe de poils furent trouvés dans la zone qui a été envoyée à un agent de l’environnement à Whitehorse.

Ceux qui disent avoir vu la créature voudraient que l’échantillon soit soumis à une analyse d’ADN.

(D’après CBC.CA 13-07- 2005 )

10/09/2005

Un « Chupacabras » aurait été tué !

Un fermier texan aurait capturé un « Chupacabras ».

Le « Chupacabras » (littéralement « suceur de chèvres » en espagnol) avait défrayé la chronique des journaux portoricains, puis mexicains et américains à la fin des années ’90 par une série importante de massacres d’animaux d’élevage. On ne put jamais identifier l’espèce ni d’après les descriptions des témoins ni par les indices trouvés sur les lieux des hécatombes.

D’après le périodique internet click2houston, à la mi-août, Reggie LAGOW avait placé un piège après le massacre d’ un grand nombre de ses poulets et dindons.

Ce qu’il trouva dans son piège ressemblait au croisement entre un chien glabre, un rat et un kangourou, une vraie chimère en somme.

Le mystérieux animal a été envoyé au Texas Parks and Wildlife pour identification.

28/09/2005

Premières photos d’un calmar géant VIVANT !!!

Des scientifiques japonais ont réussi à prendre les premières photos de l’une des créatures les plus mystérieuses des fonds océaniques, le calamar géant.

On sait peu de choses sur le comportement de cet animal pouvant mesurer jusqu’à 18 mètres de long, qui n’a été étudié que mort, ou mourant, après s’être échoué sur une plage ou pris dans des filets de pêche.

Mais Tsunemi KUBODERA, du Musée national des sciences à Tokyo, et Kyoichi MORI, de l’Association d’observation des baleines d’Ogasawara, ont réussi à saisir les premières images de l’architerthis, se jetant sur un appât, à 900 mètres de profondeur dans l’océan Pacifique Nord.

« Nous voyons les premières images du calamar géant dans son environnement naturel », annoncent les scientifiques dans un article à paraître aujourd’hui dans la revue scientifique britannique Proceedings B of the Royal society.

Les chercheurs japonais ont pu localiser l’animal en suivant la trace des cachalots, principaux prédateurs du calamar géant, qui se rassemblent pour se nourrir dans les profondeurs du Pacifique Nord entre septembre et décembre, près des îles Ogasawara. Ils ont utilisé un appareil photo télécommandé et un système de détection en profondeur pour photographier l’animal, pourvu, outre ses huit « bras », de deux immenses tentacules constituant les deux tiers de son corps.

(D’aprèsLibération 27/09/2005)

05/11/2005

J. Richard GREENWELL, co-fondateur de l’International Society of Cryptozoology (ISC), est décédé cette semaine à l’âge de 63 ans des suites d’un cancer.

En janvier 1982 sous la suggestion de Jerome CLARK , du Dr George ZUG de la Smithsonian Institution de Washington D.C. et du Dr Roy MACKAL de l’Université de Chicago, GREENWELL fut invité à créer la première organisation scientifique pour l’étude des animaux inconnus ou non répertoriés l’International Society of Cryptozoology (actuellement défunte) dont Bernard HEUVELMANS (1916-2001) fut élu président, poste qu’il occupa jusqu’à sa mort.. Richard GREENWELL occupa le poste de secrétaire de l’ISC depuis sa fondation. Il édita le journal et le bulletin d’information de l’organisation.

Il organisa des recherches tant zoologiques que cryptozoologiques dans plus de 30 pays du monde sur divers cryptides parmi lesquels le Mokélé-Mbembé au Congo ex-Brazzaville (avec Roy. P. MACKAL), le Ri de Nouvelle-Guinée (une sirène qui se révéla être un dugong) avec l’anthropologiste Roy WAGNER, l’ Onza mexicain( un mystérieux chat qui semble être une sous-espèce de puma) et le Yeren, l’Homme Sauvage de Chine avec l’anthropologiste Franck POIRIER.

GREENWELL naquit en Angleterre, dans le Surrey. Il passa 6 années en Amérique du Sud avant d’être employé comme Research Coordinator à l’Office of Aird Lands (Bureau d’Etude des Zones Arides) de l’Université de Tucson en Arizona.

En 1991, il reçu le titre de dr. honoris causa de l’Université de Guadalajara au Mexique. Il fut aussi membre de nombreuses sociétés scientifiques : l’American Society of Mammalogists, l‘Explorers Club de New-York, la Royal Geographical Society de Londres. Il fut l’auteur de plus de 100 articles scientifiques et populaires et pendant quelques années éditorialistes du BBC Wildlife Magazine. Il apparut ou fut consultant pour de nombreuses émissions de TV et donna de nombreuses conférences dans des universités, collèges, institutions scientifiques, zoos et aquariums. Nous avons pu le rencontrer à Rome en 1999 lors de notre 3e Colloque Européen de Cryptozoologie auquel nous l’avions invité.

Il sponsorisa plusieurs expéditions et études de terrains, notamment sur le Bigfoot.

En J. Richard GREENWELL, c’est une figure majeure de la Cryptozoologie que nous perdons aujourd’hui et nous nous associons à la douleur de tous ceux qui l’ont connu….

07/12/2005

Découverte d’un nouvel animal à Bornéo

Le 5 décembre 2005, le WWF annonçait qu’ils avaient découvert le «premier nouveau carnivore dans la région depuis la découverte de la loutre-civette du Tonkin au Viêtnam en 1930. Selon le WWF ce serait même le premier nouveau mammifère découvert sur l’ïle de Bornéo depuis la découverte du furet-blaireau en 1895.

Le nouveau carnivore fut découvert dans le Kayan Mentarang National Park à Kalimantan, la partie indonésienne de Bornéo.

Selon le Time de Londres et d’autres sources, la seule preuve qui existe sont des photographies prises en 2003 par piège optique sur un sentier de jungle en Indonésie. Malheureusement une grande feuille cache le visage de la créature.

Stephen WULFFRAAT, l’inventeur de cet animal toujours sans nom, montra les photos à des autochtones bons connaisseurs de la faune sauvage locale ainsi qu’à plusieurs experts de la faune de Bornéo : aucun ne put reconnaître l’espèce. Mais certains y virent un lémurien et d’autres une nouvelle espèce de carnivore.

Les photos montrent une créature à la fourrure roux foncé, aux petites oreilles et au marquage propre (voir 18/05/2005) . On ne peut bien y distinguer la forme du museau, allongé ou plat ? Une longue queue foisonneuse et de longues pattes arrière. Bien plus grand qu’un chat domestique.

Pour en savoir plus :

http://www.blinkx.com/video/indonesia-strange-new-carnivore-species-sighted-in-borneo/oGQFol54IbywdwyGwgVGCQ

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