[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xqd1n9_11-colloque-de-cryptozoologie-dinant-belgique-2012_animals[/dailymotion]
(Extraits du DVD qui sortira prochainement. Montage Florent Barrère)
Le colloque s’est parfaitement déroulé, d’après les échos recueillis les participants semblent très satisfaits. Voyez le commentaire d’une des participantes ci-dessous…
« Ce week-end je suis allée au colloque Bestiaire Extraordinaire, Animaux Fabuleux. J’étais accompagnée de ma soeur et d’une amie, qui, apparemment, sont d’attaque pour y retourner l’année prochaine. Certains sujets m’étaient connus, mais c’est toujours plus clair et plus intéressant quand quelqu’un vous les explique, notamment : « Les oiseaux mystérieux d’Audubon », présenté par Dr. Jean-Jacques Barloy.L’interprétation de certains croquis de l’explorateur dans son ouvrage « The Birds of America » sont sujet à caution : oiseaux inventés ? Disparus ? Inconnus aujourd’hui ? Non-identifié ? « Le papillon et le lézard prédits », présenté par Michel Raynal.
Il nous a expliqué l’importance de preuves testimoniales (témoins), circonstantielles (signes apparents), et autoscopiques (photos, observations…).
Indices qui ont permis la découverte notamment d’un papillon, par déduction. En effet, à Madagascar existe une orchidée (Angraecum sesquipedale) qui ne peut-être pollinisée que par un seul type de papillon, papillon qui restait inconnue au XIXe siècle. Or pour atteindre le nectar dont va se nourrir ce papillon et de fait prélever du pollen par accident et le transmettre à une autre fleur, l’éperon végétal mesure 30 cm, avec 5 cm de nectar en son centre, donc il devait exister un papillon doté d’une trompe d’au moins 25 cm. Il s’agissait de l’hypothèse de Darwin en 1862, mais qui ne s’est avérée exacte qu’en 1903 ( !) par la découverte de cette phalène.
Même chose pour un lézard dont on n’avait qu’un portrait- robot hypothétique basé sur un hybride dont seul un des parents était d’une espèce connue. Dans Une « histoire » du Calmar géant le Dr. Florent Barrère nous exposa la manière dont le Calmar géant est passé de l’état de légende, de monstre terrifiant engloutissant des navires, au statut d’animak bien réel, mais encore totalement méconnu. La mise au point sur la Bête du Gévaudan d’Alain Bonet était, je crois, partie pour faire un grand débat ! Mais il fallait laisser le temps aux autres tout de même.
Cependant j’ai adoré ses explications, sans jamais prendre de parti pris. Il n’a jamais affirmé savoir ce qu’était la Bête et nous a dressé un portrait des hypothèses valables, avec les dernières révélations : on saurait à présent que Jean Chastel, le tueur de la (dernière) Bête, n’est jamais monté à Paris avec la carcasse de « sa » Bête, que c’est quelqu’un d’autre qui l’y aurait emmenée et qu’actuellement la dépouille reposerait sous le bitume parisien… (hé oui !). L’intervention du Dr Charles Paxton sur les rapports d’observations de Monstres marins de 1758 à nos jours sous un regard statistique était innovant et intéressant. Même si au départ le mot « statistique » m’a rappelé des cours auxquels je ne comprenais pas grand- chose, l’approche était à faire et l’innovation est toujours nécessaire. Par contre j’ai été très déçue du film « L’hypothèse du Mokélé-mbembé » de Marie Voignée. Selon moi, il n’est pas parlant, long, n’explique rien sur l’animal ou sur le but de l’expédition menée par Michel Ballot, aucun historique non plus : quelqu’un qui ne connaît pas le sujet se dirait forcément que c’est une supercherie et ne comprendrait pas ce que Monsieur Ballot cherche. Au final, un week-end passionnant, instructif et convivial, dans un cadre magnifique.
Certains débats lancés à la suite des diverses interventions auraient sans doute put durer plusieurs heures, mais cela sera peut-être pour une prochaine fois !
En tout cas, moi j’y serai certainement l’année prochaine! Leslie C. «