Sasquatch 2016 B (1er jour) : l’aventure recommence
Jeudi 25 août : Le voyage s’est passé sans problème.
Avant le décollage le steward me demande de changer de place et il m’installe dans la rangée de 3 sièges à côté de la sortie de secours.
Comme cette rangée est inoccupée je prends possession des 3 sièges. Comme je n’ai pas de rangée de sièges devant moi, j’aurai tout le loisir d’étendre mes jambes.
Finalement ce changement est une sorte de surclassement : 3 sièges pour le prix d’un et tout le loisir d’étendre mes jambes !
Arrivée sans encombre à Vancouver et – surprise ! – 10 personnes à attendre de passer à la police des frontières alors que d’habitude il faut 3/4 d’heure pour effectuer cette formalité.
Par ailleurs, je trouve que la policière qui m’interroge est plus tatillonne que ce que je connais d’habitude (« pourquoi c’est la seconde fois que je viens cette année, pourquoi je ne reste pas plus longtemps qu’une semaine, quand est-ce que j’ai réservé mon voyage ? ») à côté des questions habituelles (si je connais des gens en Colombie Britannique et depuis combien de temps, quelle est ma profession ?).
A la question de la profession, je réponds toujours que je suis naturaliste.
Dire que je suis cryptozoologue plongerait certainement le policier dans l’incompréhension et la perplexité.
En effet une telle déclaration pourrait bien compliquer la situation, l’objectif n’étant pas d’affoler inutilement ce fonctionnaire de Sa Gracieuse Majesté (le souverain du Canada est la reine d’Angleterre, pour rappel).
Cette formalité toujours un peu stressante étant remplie, je m’en vais récupérer mon véhicule.
Cette fois ce sera à nouveau une Ford Escorte, mais avec pour particularité de ne plus utiliser de clé mais un bouton de démarrage.
La procédure est un peu nouvelle pour moi : appuyer à fond sur la pédale de frein en enfonçant le bouton et jusqu’à ce que le moteur démarre.
Plus besoin de clé non plus pour ouvrir ou fermer la voiture : celle-ci reconnaît la clé quand elle se trouve à moins d’un mètre du véhicule.
D’autres gadgets seraient du domaine de la S-F pour un homme des années 80-90.
A ce véhicule il ne manque plus que le pilotage automatique, tout le reste, il l’a. La préposée à la location a quand même essayé de me louer un GPS en option alors que le véhicule en possède un de série !
Cette digression terminée…En route pour le ferry et rejoindre l’île de mon ami Paul LeBlond !
La visite chez Paul
Cette fois-ci je vais chez Paul au début et non pas à la fin de mon séjour. En outre , lors de ma visite en mai, je n’ai pas eu l’occasion de le voir car lui-même était en Italie.
Arrivé bien trop tôt au terminal, il me faudra attendre près de 4 h avant le départ du ferry.
Durant la traversée le jour fera place à la nuit.
Après une traversée d’environ 3/4h, je débarque enfin chez Paul qui m’attend à l’arrivée.
Je le suis donc, non pas que c’est la première fois que je vais chez lui, mais c’est la première fois que je vais en voiture et de nuit.
C’est toujours un grand moment car c’est l’occasion d’échanger des nouvelles et de partager une (ou deux) bières canadiennes devant un bon repas.
Comme à chaque fois je passerai la nuit à l’étage de l’atelier de l’épouse de Paul : elle est artiste peintre.
(A suivre)