Quoi de neuf sur la Planète Crypto : de nouvelles espèces et un espoir
Une nouvelle espèce de tortue à carapace molle a été découverte
À peine découverte et déjà menacée d’extinction. Des scientifiques ont découvert une nouvelle espèce de tortue vivant dans le nord du Vietnam et en Chine mais ses jours sont déjà comptés.
Une espèce jusqu’alors inconnue
Une équipe de chercheurs hongrois, vietnamiens et allemands ont découvert une nouvelle espèce de tortue. La découverte a fait l’objet d’une publication scientifique dans la revue ZooKeys ce 13 février. Baptisé Pelodiscus variegatus, ce reptile fait partie de la famille des tortues à carapace molle. Ce nouveau spécimen se distingue des autres par des tâches foncées sur la face intérieure de la coquille.
« Cette caractéristique morphologique, entre autres, a permis de découvrir que ces animaux appartenaient à une espèce jusqu’alors inconnue « , explique le professeur Uwe Fritz du musée d’histoire naturelle Senckenberg à Dresde.
En danger critique d’extinction
Malheureusement, à peine découverte, cette nouvelle espèce de tortue est déjà en danger critique d’extinction, selon les critères de la Liste rouge de l’UICN. Elle a beaucoup souffert de ne pas avoir été identifiée plus tôt comme une espèce à part entière.
En effet, elle était jusqu’à présent considérée comme une tortue à carapace molle de Chine, une espèce qui était autrefois répandue, non menacée et non protégée. Si bien qu’aujourd’hui, les chercheurs estiment que la tortue Pelodiscus variegatus qui se distingue par des tâches sous sa carapace est au bord de l’extinction.
(D’après metro)
Le tigre de Tasmanie a t-il vraiment disparu ? Voici pourquoi la science doute…
(d’après Jimmy Page)
Le thylacine, appelé également loup marsupial, loup de Tasmanie ou encore tigre de Tasmanie, est un mammifère marsupial carnivore de la taille d’un loup, au pelage tigré. Depuis 1936, l’espèce est considérée comme éteinte, cependant les amateurs de cryptozoologie espèrent prouver la présence de thylacines en Tasmanie depuis 2013…
Espèce disparue ?
Le dernier spécimen de tigre de Tasmanie fut abattu (légalement) par un fermier en 1930. Entre déforestation et chasse légale, l’animal n’avait pas survécu à la raréfaction de ses proies. L’histoire du tigre de Tasmanie fut relancée en 2013 lorsque des traces significatives de l’animal auraient été découvertes en Australie.
Les avis sont partagés mais les récents témoignages d’un campeur et d’un employé de parc national qui connaît bien les lieux ont relancé la curiosité autour de cet animal devenu mythique…
Une équipe de scientifiques mène l’enquête !
Les scientifiques de l’université James Cook ont donc lancé des recherches, sur la base de ces témoignages, pour tenter de retrouver des spécimens de cette espèce considérée comme éteinte.
En effet, selon les chercheurs, d’après les descriptions recueillies, les animaux observés la nuit, à la lampe de poche (dont un groupe de quatre approchés de près) n’ont pas les mêmes caractéristiques physiques que d’autres espèces proches, comme les chiens sauvages et les dingos !
La localisation exacte des animaux, aperçus dans deux endroits différents du cap York, ne sera pas révélée…et le mystère reste entier !
Cette araignée porte une étrange corne sur son dos
En Angola, des chercheurs viennent de mettre la main sur une nouvelle espèce d’araignées. Sur son dos, elle porte une protubérance molle en forme de corne.
C’est alors qu’ils étudiaient la biodiversité du bassin versant de l’Okavango, en Angola (Afrique), que des chercheurs ont mis la main sur une étrange araignée. Une araignée mygalomorphe qui arbore sur son dos, une protubérance en forme de corne très inhabituelle. « Aucune autre araignée au monde ne possède une caractéristique similaire », affirment les chercheurs.
Dans le genre des Ceratogyrus, peut-être ? Non. Les sortes de cornes de ces araignées-là sont sclérosées, raides. Celle de cette nouvelle araignée est molle. Et elle est aussi bien plus longue que celles rencontrées par ailleurs. De quoi lui valoir le nom de Ceratogyrus attonitifer, attonitifer dérivant du latin signifiant « porteur d’étonnement ». D’autant que les chercheurs ignorent, pour l’heure, quelle peut être l’utilité d’une telle protubérance.
De nouvelles espèces encore à découvrir
Selon les peuples autochtones — qui, eux, la connaissent plutôt bien –, Ceratogyrus attonitifer vivrait dans des terriers cachés dans des touffes d’herbe ou parfois dans le sable. Elle apprécierait tout particulièrement les insectes. Et le venin de cette araignée ne semble pas directement dangereux pour l’homme.
Pour les chercheurs, cette découverte constitue la preuve qu’il existe probablement une faune endémique, non décrite, extrêmement riche dans le pays. Ils soupçonnent d’ailleurs avoir déjà découvert deux autres espèces nouvelles. Mais, pour l’instant, les données restent insuffisantes à les décrire formellement.
(D’après Futurascience)