Quoi de neuf sur la Planète Crypto : deux chauves-souris, une tortue nouvelle et Nessie
Deux chauves-souris
Une Européenne
Selon un article publié dans Le Monde, la toute dernière espèce de chauves-souris découverte en Europe, appelée Myotis crypticus, vit dans des zones boisées en Italie, en France, en Suisse et en Espagne et s’y trouve soumise à « une pression humaine croissante », a écrit dans un communiqué le Conseil supérieur de la recherche scientifique (CSIC) espagnol ayant dirigé l’étude.
Le Myotis crypticus ou Murin Cryptique appartient à la famille des Vespertilionidae. Son nom, signifiant « caché », vient du fait que cette espèce est restée inconnue de la science pendant un temps très long, étant confondue avec le Murin de Natterer (M. nattereri).
Il a donc fallu avoir recours à des comparaisons génétiques pour découvrir son identité.
Et une Africaine
La même étude a permis de décrire en Afrique du Nord une espèce nouvelle pour la science, Myotis zenatius, un autre murin « extrêmement rare et vulnérable » : on ne connaît ces chauves-souris que « dans quelques grottes qui les abritent, dans les montagnes du Maghreb, au Maroc et en Algérie », a souligné le CSIC.
« Il est possible qu’elle mérite d’être déjà incluse sur la liste des espèces en danger d’extinction », ont insisté les chercheurs.
Une redécouverte !
Une tortue géante femelle adulte appartenant à l’espèce Chelonoidis phantasticus a été découverte sur l’île de Fernandina dans l’archipel équatorien des Galapagos.
Elle est la dernière représentante de son espèce.
Un spécimen vivant d’une tortue géante que l’on pensait éteinte depuis plus d’un siècle a été découvert dans l’archipel équatorien des Galapagos, a annoncé mardi le ministre de l’Environnement, Marcelo Mata.
Une dernière femelle de cette espèce
Elle a été trouvée sur l’île de Fernandina lors d’une expédition organisée par le Parc national des Galapagos et l’organisation environnementale américaine Galapagos Conservancy, a tweeté le ministre sans plus de précisions.
Nessie en danger !!!
Le monstre du Loch Ness pourrait être menacé par le projet de construction d’une centrale hydroélectrique à proximité, d’après Metro UK, repris par Metrotime.be.
Une entreprise énergétique souhaite en effet construire une centrale hydroélectrique et utiliser l’énergie éolienne pour pomper l’eau du lac jusqu’à un nouveau réservoir, la transformant en électricité pour 400.000 foyers.
Cela signifie qu’un barrage devrait être construit sur les rives du Loch Ness afin que l’eau soit acheminée vers un système de production d’électricité située à 100 mètres sous terre.
Les habitants se sont opposés à ces projets, craignant des tremblements de terre, des attaques terroristes, une perte sensible pour le tourisme, ainsi que des nuisances pour la faune, une augmentation du bruit et un trafic plus dense.
Mais, sur les réseaux sociaux, c’est la santé du monstre du Loch Ness qui est mis en exergue. Il pourrait en effet être « entraîné par les turbines » de l’usine.
Le monstre du Loch Ness est un pôle d’attraction touristique populaire depuis 1933, bien que la preuve de son existence soit anecdotique, avec quelques photographies contestées et des lectures au sonar.
Barry Dennis, un résident de Dores, a en outre rappelé le contexte géologique de l’endroit. « Nous vivons sur une ligne de faille. Je sais qu’il n’y a eu que de légères secousses, les plus graves ayant été estimée à 5,1 sur l’échelle de Richter il y a environ 150 ans. Mais qualifier les risques ‘d’extrêmement faibles’ n’est pas rassurant, pas plus que l’expression ‘décès acceptables’ ».