Quoi de neuf sur la Planète Crypto : un loup en Belgique et une (très) grosse abeille
Je venais de poster le message précédent quand deux nouvelles fantastiques me parviennent…
Ce n’est plus une vue de l’esprit !
Un loup est bel et bien présent dans les Haute-Fagnes (Belgique).
Roger Herman, du Réseau Loup, a magnifiquement photographié ce loup il y a quelques jours. La bête, occupée à suivre une piste de potentielle nourriture, n’a pas fait attention au photographe. Cela explique la qualité des clichés.
Rappelons que le loup est une espèce protégée.
Celui-ci est sans doute venu d’Allemagne et d’Europe centrale.
A titre préventif, l’arrêté royal du 08 octobre 1998 relatif à l’indemnisation des dommages causés par certaines espèces animales protégées a déjà été étendu aux dégâts éventuels causés par un loup.
La plus grosse abeille du monde retrouvée en Indonésie
Toute noire, de la taille d’un pouce humain, l’abeille de Wallace, la plus grande du monde, n’avait pas été aperçue depuis des décennies: des chercheurs ont annoncé jeudi l’avoir finalement retrouvée sur une île reculée d’Indonésie.
« C’était à couper le souffle de voir ce ‘bouledogue volant’« , a commenté dans un communiqué de Global Wildlife Conservation le photographe naturaliste Clay Bolt qui a retrouvé une ruche naturelle dans la forêt tropicale d’une île des Moluques du Nord.
« De voir à quel point cette espèce est grande et magnifique, d’entendre le son de ses ailes géantes (…) était incroyable« , a-t-il ajouté.
Cette « Megachile pluto » dont la femelle peut atteindre près de 4 cm de long et plus de 6 cm d’envergure, soit quatre fois plus grande que l’abeille à miel, avait été découverte par le Britannique Alfred Russel Wallace en 1858.
Un « bouledogue volant »
Plus d’un siècle plus tard, en 1981, elle avait été redécouverte sur trois îles des Moluques du Nord par un entomologiste.
« J’espère que cette redécouverte va déclencher de nouvelles recherches qui vont nous permettre de mieux comprendre cette abeille unique et de la protéger« , a commenté Eli Wyman, entomologiste de l’université de Princeton qui participait au voyage.
De précédentes expéditions dans la région n’avaient pas permis de la repérer.
La liste rouge des espèces en danger de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui fait référence, classe l’abeille de Wallace comme « vulnérable« , et non en danger, notant que son habitat reculé rend son étude difficile.
Les scientifiques savent malgré tout qu’elle fait ses ruches dans des termitières installées dans des arbres, utilisant la résine récoltée avec ses mandibules pour protéger sa colonie des termites.