Quoi de neuf sur la Planète Crypto : un retour, une grenouille et des orques
Un vison d’Europe repéré au Pays basque pour la première fois depuis quatorze ans
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Il n’avait pas donné de signe de vie depuis 2005
Mercredi 6 mars, un vison d’Europe a été repéré dans le nord-ouest des Pyrénées-Atlantiques. Un événement, tant cette espèce se fait rare en France ces dernières années. L’espèce est même considérée par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), qui annonce la nouvelle, comme étant « une espèce en danger critique d’extinction. », soit « la dernière étape avant de déclarer l’espèce éteinte à l’état sauvage ».
Immédiatement relâché
L’animal a été capturé et filmé par un appareil automatique, avant d’être immédiatement relâché.
Lutte contre le vison d’Amérique
La prise a été effectuée dans le cadre d’un programme de lutte contre le vison d’Amérique, un gros prédateur, qui a progressivement chassé le vison d’Europe de son territoire. Cette compétition, alliée à la dégradation de l’habitat naturel du vison d’Europe et aux nombreuses collisions routières – le vison d’Europe ne pèse que 800 grammes à l’âge adulte – ont favorisé son extinction progressive.
La Direction régionale de l’aménagement et du logement (DREAL) de Nouvelle-Aquitaine est en charge d’un plan national d’action pour enrayer le déclin de l’espèce, en collaboration avec l’ONCFS.
(D’après France Info)
Une nouvelle espèce de grenouille orange découverte en Inde
Des chercheurs internationaux ont découvert une nouvelle espèce de grenouille en Inde. La Astrobatrachus kurichiyana est facilement reconnaissable avec ses taches ressemblant à un ciel étoilé.
Dans la chaîne de montagnes des Ghâts occidentaux, en Inde, des chercheurs américains et indiens ont découvert une nouvelle espèce de grenouille. Le spécimen mesure seulement deux à trois centimètres et est facilement reconnaissable par son ventre orange et ses minuscules taches ressemblant à un ciel étoilé. Le petit amphibien a ainsi été baptisé Astrobatrachus kurichiyana, Astrobatrachus signifiant ciel étoilé en grec et kurichiyana étant le nom des habitants de la région où la grenouille a été trouvée. Mais il est simplement surnommé la « grenouille naine étoilée » par les scientifiques.
Dans la revue scientifique PeerJ, les chercheurs ont expliqué qu’ils avaient aperçu la grenouille pour la première fois en 2010 alors qu’ils exploraient les collines de Kurichiyarmala. C’est sous une litière de feuilles que l’amphibien orange se cachait. « Cette nouvelle espèce présente de nombreux caractères morphologiques intéressants avec des formes et des motifs de couleurs que je n’ai jamais vu chez d’autres grenouilles des Ghâts occidentaux » a déclaré le scientifique Seenapuram Palaniswamy Vijayakumar au journal indien The Hindu.
Une lignée très ancienne
Le squelette de la grenouille a été comparé avec des espèces similaires grâce à une banque de données. Résultat, cette dernière ressemblerait curieusement aux amphibiens d’Afrique et d’Amérique du Sud. Mais après des analyses génétiques, les chercheurs ont finalement découvert qu’il s’agissait d’une “lignée ancienne” de la région. Le dernier ancêtre commun de la Astrobatrachus kurichiyanae aurait vécu il y a 57 à 76 millions d’années.
En plus d’être une nouvelle espèce, la grenouille naine étoilée est aussi le seul membre d’une toute nouvelle sous-famille de grenouilles appartenant aux Nyctibatrachidae. Elle a pour l’instant été observée uniquement dans les Ghâts occidentaux.
(D’après Geo.fr)
Des orques d’une espèce encore inconnue ont été filmées au large du Cap Horn
Des orques d’une espèce sûrement inconnue au bataillon ont été filmées pour la première fois dans l’Atlantique sud.
Quelque part dans l’océan, là où l’Atlantique se confond avec le Pacifique et où la mer est balayée par des vents violents que tous les marins redoutent, vit une espèce d’orques aussi rare que mystérieuse.
C’est donc dans cette zone, où des pêcheurs affirmaient avoir aperçu ces drôles d’animaux il y a peu, que l’équipe de chercheurs a finalement repéré une vingtaine d’orques, qui ont entouré le bateau sans manifester la moindre hostilité.
Les scientifiques ont filmé les animaux sous l’eau et ont également prélevé de la peau et de la graisse chez l’un d’entre eux, à l’aide d’une technique bien connue et inoffensive pour l’animal. Les résultats de ces prélèvements détermineront si, oui ou non, il s’agit bien d’une nouvelle espèce.
Ces mammifères marins « de type D » (désignant tous ceux qui vivent dans la zone subantarctique), n’avaient encore jamais été aperçus par des experts en cétacés. Certaines de leurs caractéristiques physiques les distinguent clairement des autres types d’orques.
Ainsi, ils ont une tête plus arrondie, une nageoire dorsale davantage étroite et plus pointue ainsi qu’une toute petite tache oculaire de couleur blanche. Ils présentent également la particularité d’être plus petits que leurs « cousins »
Ils ont pourtant refait surface récemment et ont même été filmés par une équipe de scientifiques de la « National Oceanic and Atmospheric Administration » qui, après les avoir étudiés de près, pensent qu’il s’agit bien d’une nouvelle espèce.
Les scientifiques ont fait cette découverte en janvier dernier alors qu’ils naviguaient à environ 60 milles (96 km) au large du tant redouté Cap Horn (Chili), situé à l’extrémité de la pointe méridionale du continent sud-américain. Une région qui connaît « les pires conditions météorologiques du monde ».
(Retrouvez l’article ici )