Eh bien, voilà! On va y arriver!
Comme tous les matins, une des premières choses que j’ai faite aujourd’hui c’est de voir les informations sur des sujets qui touchent, bien sûr, d’une façon ou d’une autre à la Cryptozoologie.
Parmi les articles parcourus aujourd’hui je suis tombé sur celui de l’ Express.ca qui concerne l’apport des amateurs à la zoologie et plus précisément à la taxonomie.
Bon, on n’y parle pas spécifiquement de Cryptozoologie mais cet article rend hommage à ces chercheurs amateurs, passionnés et très souvent compétents, et on peut sans problème appliquer cet article aux cryptozoologues dont la grande majorité est constituée justement de chercheurs amateurs, mais c’est aussi valable pour l’ornithologie et l’astronomie, entre autres.
Un pas dans la bonne direction pour reconnaître notre spécialité.
Ces amateurs qui contribuent à l’avancement de la science
Dans la dernière décennie, l’homme qui a classifié le plus grand nombre de nouvelles espèces marines (soit 988 à lui seul ou 5% du total) n’était pas un biologiste, mais un amateur de biologie: Emilio Rolán, de Madrid, en Espagne.
Il était pédiatre et, dans ses temps libres, s’identifiait comme «scientifique citoyen».
Aujourd’hui retraité, il fait partie d’un contingent de passionnés qui, un peu partout dans le monde, a grandement contribué depuis les années 2000 à la taxonomie, c’est-à-dire la science qui classifie les êtres vivants — et en particulier, dans ce cas-ci, la classification d’êtres vivants encore inconnus.
Des organismes à classer
Dès 2012, une étude avait évalué que 60% des nouvelles descriptions réalisées en Europe de 1998 à 2007, avaient été faites par ces amateurs. En biologie marine, 40% des «auteurs principaux» des articles annonçant de nouveaux mollusques sont des taxonomistes «non professionnels».
Sans eux, se réjouit Philippe Bouchet, du Musée national d’histoire naturelle en France, les nouveaux organismes «à classer» continueraient de prendre de l’âge dans les tiroirs des collections muséales.
Leur travail va donc au-delà de l’observation ou de la collecte d’échantillons qu’on attribue généralement à la «science citoyenne».
Un laboratoire à la maison
Emilio Rolán par exemple, ou son homologue de Belgique Koen Fraussen — qui est conducteur d’autobus de son métier — ont dû étudier la taxonomie dans leurs temps libres pour se conformer à ses normes de description et de classification, et se sont progressivement dotés d’un petit laboratoire à la maison.
Dans un reportage récent, le magazine environnemental e360 donne aussi en exemple Michel Bertrand, un ingénieur français qui vient de publier, après quatre ans de travail, une étude sur une nouvelle espèce de lichen.
Il y a aussi Michael Kuo, un professeur d’anglais en Illinois, qui a passé les 25 dernières années à devenir un expert des champignons nord-américains — et qui entretient évidemment un site, MushroomExpert.com.