« Né en 1952, je suis tombé quelques années plus tard (juste le temps d’apprendre à lire) dans la « marmite » avec Tintin au Tibet. Et puis j’ai accumulé la documentation (Bernard Heuvelmans, Yvan T. Sanderson, un abonnement à la aujourd’hui défunte International Society of Cryptozoology, et tous les articles que je pouvais trouver) sur ces êtres trop humains pour des animaux, trop animaux pour des humains. J’ai essayé de comprendre pourquoi on a bien trop d’éléments pour quelque chose qui n’existe pas, et bien trop peu pour quelque chose qui existe, surtout vu l’étendue géographique effarante du phénomène. Je suis devenu véritablement « actif » en 1998, en découvrant de bonnes raisons de penser que Bernard Heuvelmans s’était fourvoyé dans l’affaire de l’homme congelé (non pas sur sa nature, mais sur son origine). Correspondant avec Dmitri Bayanov, j’en suis venu à traduire son Sur la piste de l’Homme des Neiges Russe (Exergue, 2001), et j’en ai profité pour faire éditer mon propre « Sauvages et velus » (Exergue 2000). Depuis, j’ai un peu levé le pied, répondant aux invitations et sollicitations mais sans les rechercher. Ayant théorisé que notre Humanité n’est pas prête à regarder en face une quasi-humanité, donc qu’on se heurte à un mur culturel, émotionnel, insurmontable pour le moment, je me contente d’en parler à celles et ceux que cela intéresse.  » (Jean Roche)

Pour retrouver les livres cités dans l’interview :
https://www.cryptozoologia.eu/2019/04/20/sauvages-et-velus-sur-les-traces-de-l-homme-des-neiges-russe/

Pour notre part, le 19 mai 2019 nous repartons sur les traces du Bigfoot/Sasquatch ( https://www.cryptozoologia.eu/DesYeuxdanslaNuit)

Pour retrouver le site de Jean Roche : http://daruc.pagesperso-orange.fr/accpour.htm