Une dame observe un « Ropen », un oiseau gigantesque.
Une femme de 38 ans du comté de Maricopa a déclaré avoir vu un oiseau qui aurait disparu il y a 3 millions d’années.
Le témoin oculaire, une ornithologue amateur passionnée, a indiqué le lieu de son observation, mais a demandé à rester anonyme.
Elle a déclaré qu’elle rentrait chez elle vendredi aux environs de midi lorsqu’elle a repéré le prétendu oiseau.
«Je conduisais vers le nord sur une route à six voies (emplacement omis pour des raisons de confidentialité). Je venais de l’épicerie « , a-t-elle dit.
«J’ai vu un très gros oiseau voler très bas. C’était du même côté de la route, mais dans le sens contraire de la circulation, en direction du sud. L’envergure occupait trois des voies de circulation. «
La femme a prétendu que l’oiseau avait une envergure de plus de 20 pieds (6 m).
«L’oiseau était de couleur gris brunâtre. C’était de couleur claire. Je suis un amoureux des oiseaux et vais souvent dans la nature avec mes jumelles pour explorer les oiseaux. J’aime les oiseaux et je sais à quoi ressemblent les grues, les aigles et les faucons. Cela ressemblait à une grue, cou plus long, mais les ailes étaient massives. Il volait si bas que je craignais qu’il puisse voler dans une voiture, mais il a continué à monter en flèche », a-t-elle expliqué.
Elle a ajouté qu’elle n’avait pas eu le temps de saisir son téléphone pour prendre des photos et qu’elle ne pouvait pas s’arrêter au milieu de la route.
«Rétrospectivement, j’aurais aimé faire un demi-tour. Je regrette de ne pas y avoir pensé à l’époque».
Le résident de l’Arizona a déclaré que l’oiseau avait vraiment l’air venir d’ailleurs et qu’après avoir cherché sur le Net, il ressemblait beaucoup au Paligonris sandersi de l’oligocène.
«On aurait dit que c’était préhistorique. Lorsque j’ai trouvé les illustrations de cet oiseau, il ressemblait presque exactement à ça».
Il y a 8 mois, une femme de Pennsylvanie a affirmé avoir vu un oiseau similaire.
En juillet 2015, deux habitants du Nevada ont signalé avoir vu une créature qui leur rappelait un ptérosaure, un reptile volant qui aurait disparu depuis environ 65 millions d’années.
Deux semaines plus tard, un pasteur et sa fille ont affirmé avoir vu une créature volante non identifiée qui semblait être «tout droit sortie du Jurassic Park ».
(D’après Cryptozoology News)
Hybride entre un narval et un béluga, voici le narluga.
Ce n’est pas la première fois que l’on découvre un nouvel animal dans un musée.
Souvenez-vous du Paon congolais (Afropavo congensis) et du Chimpanzé pygmée ou Bonobo (Pan paniscus) tous deux découverts au Musée Royal de l’Afrique centrale (ex-Musée du Congo belge) dans la première moitié du 20e siècle.
Le crâne du narluga reposait, lui, incognito au Muséum d’Histoire Naturelle de Copenhague depuis près de 30 ans… jusqu’à ce que des généticiens danois décident d’analyser son ADN.
Un crâne à la morphologie particulière, fine et aplatie comme celle du narval. Sa bouche pointue affichait des dents effilées, et certaines avaient poussé comme des petites cornes. Seulement voilà : les vrais narvals ont une mâchoire dépourvue de dents, alors que les bélugas, eux, peuvent en posséder jusqu’à 40.
Bizarre ? Des chercheurs danois viennent enfin de trouver l’explication : cet animal serait le premier hybride identifié de ces deux espèces cousines de cétacés…
Si l’on en croit le chasseur inuit qui a abattu l’animal, bien avant que le musée ne récupère son crâne, la bête vivait près des côtes du Groenland.
Enorme, elle avait les nageoires typiques d’un béluga et une queue ressemblant à celle du narval. Sa peau était uniformément grise, et elle était accompagnée par deux autres animaux lui ressemblant.
On sait que narvals et bélugas cohabitent dans l’océan Arctique. Ils se nourrissent tous les deux de poissons, bien qu’à des profondeurs différentes : les bélugas plongent jusqu’à 500 mètres, tandis que les narvals peuvent aller jusqu’à 800 mètres de profondeur, et se nourrir à la fois de calmars et de poissons.
A l’âge adulte, ces deux espèces de mammifères marins ont des morphologies très distinctes : une peau tachetée de brun, de gris, de noir et de blanc pour les narvals, et une peau blanche unie pour les bélugas.
Le plus emblématique reste bien sûr la corne « de licorne » des narvals mâles, une dent démesurée qui sert surtout pour les parades amoureuses. Ces dernières ont lieu au printemps, juste après la fonte des glaces. Mais le détail de leur mode de reproduction n’est pas bien connu, car ils sont presque inaccessibles dans les mers arctiques. On sait qu’une femelle peut mettre bas tous les deux à quatre ans.
Des dents de béluga mais une mâchoire de narval
Crânes de béluga (a), narluga (b), et narval (c).
L’animal abattu était un adulte, si l’on en croit la taille de son crâne, plus gros que n’importe quel béluga ou narval connu. Il a longtemps été considéré comme un béluga anormal. Les chercheurs ont cependant pu prélever de l’ADN dans les dents du crâne exposé au musée, et le comparer à des échantillons de peaux et d’os provenant de bélugas et narvals sauvages. Ils sont ainsi parvenus à reconstituer l’arbre généalogique de l’animal. Il s’agit donc d’un mâle, un hybride de première génération.
Grâce à l’ADN mitochondrial, on sait que sa maman était très probablement un narval
Les mitochondries se transmettent de la mère vers l’enfant, et il est ainsi possible de retrouver des lignées maternelles
La signature isotopique de cet individu indique qu’il avait une alimentation différente de ses parents, sans doute à cause de sa dentition particulière. Il allait chasser plutôt ses proies sur les fonds marins pour se nourrir.
Reste à officialiser son nom pour compléter sa carte d’identité : à l’image du zorse (hybride de cheval et de zèbre) ou du tigron (petit d’une lionne et d’un tigre), l’animal a été baptisé narluga.
(D’après Science et Vie)