L‘ hypothèse que la bipédie aurait précédé la quadrupédie chez les primates a été défendue par certains scientifiques dès les années 1920. Ainsi le zoologiste belge d’origine russe Serge Isaacovitch Frechkop crée la Théorie de la Bipédie Initiale dans les années 1940, sans savoir que cette hypothèse avait déjà été émise une vingtaine d’années plus tôt par le professeur d’anatomie allemand Dr. Max Westenhöfer.
Une nouvelle découverte paléontologique en Allemagne semble aller dans ce sens.
La TBI déclare que chez les ancêtres de la lignée humaine et des Grands Singes étaient bipèdes et que c’est par la suite que c’est au cours de l’Evolution que la quadrupédie s’est développée chez les Grands Singes.
Cette théorie est aussi au centre de l’ouvrage de la paléoanthropologue Yvette Deloison La Préhistoire du Piéton où elle fait l’étude de la main et du pied des Hommes préhistoriques pour arriver à la conclusion que le pied n’a jamais été une main, comme chez les primates non-humains a. et donc que des primates non-humains quadrupèdes n’ont pas précédés les bipèdes humains, comme la paléontologie officielle le proclame encore. L’auteur se fonde entièrement sur des arguments anatomiques et scientifiques, qui étayent solidement son hypothèse et, de ce fait, récusent toutes les idées reçues.
Quant à l’ichtyologue français François de Sarre, dans les années 1980, y ajouta son hypothèse de l’Homoncule marin, « ancêtre commun » à tous les vertébrés, qui vivait originellement dans les océans. Personnellement je ne partage pas cette hypothèse, car elle manque d’éléments paléontologiques concrets pour l’étayer.
Un dossier (Le singe descend de l’Homme) a été publié dans Philosophie Magazine dans son N° 35 d’hiver 2009, suite à la découverte d’Ardipithecus ramidus (4,4 millions d’années) est venue confirmer ce que nombre de paléontologues pressentaient : le redressement des hominidés sur leurs deux jambes a précédé l’apparition des grands singes. Cette découverte a d’abord été Rendue publique par la revue américaine Science.
Confirmation
Aujourd’hui la découverte en Bavière d’os fossiles appartenant à une nouvelle espèce de grand singe du Miocène confirme que la bipédie existait déjà il y a 11,6 millions d’années et en Europe.
Danuvius Guggenmosi, découvert dans la localité d’Hammerschmiede en Bavière, notamment par Madelaine Böhme, du département de géosciences de l’Université de Tübingen, Danuvius est une nouvelle espèce de grand singe.
Avec une poignée d’os fossiles, Mme Böhme et d’autres chercheurs allemands, canadiens et américains identifient quatre individus au total (deux femelles, un mâle et un juvénile) dont il reste entre autre, des dents, un tibia, un fémur, des os du pieds, une rotule.
Datée de 11,62 millions d’années, Danuvius rebat les cartes de la bipédie qu’on croyait avoir émergée en Afrique et au mieux il y a 7 millions d’années.
À cette époque du Miocène moyen, l’Europe était bien plus chaude qu’aujourd’hui et la végétation tropicale. Les espèces de grands singes nombreuses dont celle-ci.
En effet, il apparaît, avec l’analyse du squelette, que Danuvius se tenait debout et marchait sur la plante des pieds. Pas sur le sol mais sur les branches d’arbres. C’est une forme de bipédie.
Voilà qui alimente la thèse de plusieurs formes de bipédies. Danuvius montre que des grands singes bien avant ce que l’on pensait avaient adopté la marche.
Quand je lis cette information je ne peux que penser au Bigfoot et à tous ces Hominidés reliques que l’on signale un peu partout. Ils sont bipèdes mais leur bipédie est décrite comme différente de la nôtre par les témoins.
Indiquez votre nom et e-mail pour lire l'article entier, et téléchargez ensuite votre cadeau de bienvenue.
Vos coordonnées sont pour notre usage interne et ne seront ni vendues ni échangées avec des tiers.