Quoi de neuf sur la Planète Crypto : une espèce de chien retrouvée, loch Ness, des découvertes marines

05/09/2020 | Brèves, Brèves 2020

Une espèce de chien disparue depuis 50 ans retrouvée en Indonésie

Le chien chanteur de Nouvelle-Guinée, espèce considérée comme disparue, fait sa réapparitionCette espèce n’avait plus été aperçue à l’état sauvage depuis les années 70. Une découverte qui pourrait permettre d’en savoir plus sur la domestication des chiens mais aussi sur le fonctionnement de la voix humaine.

Quelques individus de chiens chanteurs de Nouvelle Guinée ont été observés dans les plaines d’Indonésie par les scientifiques, qui espèrent désormais sauver l’espèce.

Un chant entre le loup et la baleine

Si quelques centaines de chiens chanteurs de Nouvelle Guinée vivent encore en captivité, principalement en Europe et aux États-Unis, l’espèce n’avait plus jamais été aperçue à l’état sauvage. Il s’agit d’ailleurs probablement d’une espèce domestique retournée à l’état sauvage, comme le dingo.

Observé pour la première fois en 1897, le chien chanteur de Nouvelle-Guinée est célèbre pour son chant harmonieux et mélodique, à mi-chemin entre le loup et la baleine. Il possède toute une gamme de vocalise et son comportement diffère largement du chien domestique.

À la recherche de la race perdue

En 2016, on découvre des chiens sauvages des Higlands près d’une mine d’or en Indonésie, des individus à l’apparence très similaire aux chiens chanteurs de Nouvelle Guinée. L’hypothèse est lancée qu’il s’agit de l’ancêtre des chiens chanteurs.

Deux ans plus tard, des analyses de sang viennent en partie confirmer cette théorie et mettent au jour des séquences génomiques très similaires. En d’autres termes, ces deux races de chiens ont bien plus en commun que n’importe quelle race de chien actuelle.

On se rend également compte que le chien sauvage est plus ancien que le chien chanteur. 

Les scientifiques suggèrent alors que le chien sauvage des Highlands possède la séquence génétique qu’aurait perdu le chien chanteur de Nouvelle Guinée durant sa captivité.

En effet, les individus vivant en captivité sont issus de huit chiens seulement qui, accouplés entre eux depuis des générations, ont perdu toute diversité génétique.

Les scientifiques espèrent désormais faire s’accoupler les chiens chanteurs de Nouvelle Guinée sauvages avec des chiens sauvages des Highlands, et ainsi préserver la race originale grâce à une grande quantité d’individus.

Ce que cela peut nous apprendre

Avec la découverte de ces chiens chanteurs sauvages, nous allons sans doute apprendre de nombreuses choses à propos des différentes races de chiens, les croisements effectués par l’homme au fil de l’histoire, etc. Les scientifiques espèrent également mieux comprendre l’histoire de la domestication du chien – pour rappel, le chien descend du loup – qui comporte encore certaines zones de flou.

Cette découverte semble également ouvrir de nouvelles perspectives dans la compréhension de la voix humaine, comme l’explique le NIH américain :

(D’après Maxisciences.com)

Découverte d’une nouvelle espèce d’isopode géant en Indonésie

SurnomGiant Isopod Known As Sea Cockroach Now Has A Formal Name 'Bathynomus Raksasa' - YouTubemé le « Dark Vador des mers », il peut atteindre la taille exceptionnelle de 50 centimètres.

Une toute nouvelle espèce d’isopode géant a été découverte lors d’une enquête au large des côtes indonésiennes par les chercheurs de l’Université nationale de Singapour et de l’Institut indonésien des sciences en 2018. La nouvelle espèce, qui porte le nom scientifique de Bathynomus raksasa, a été surnommée « le cafard des mers ». La nouvelle espèce est le vingtième isopode géant dans les archives scientifiques, et bien qu’elle ressemble beaucoup à d’autres animaux de son genre, elle est plutôt grande en termes de taille.

En effet, l’isopode mesure près de 30 à 40 centimètres, ce qui en fait l’un des plus grands de son genre dans la mesure où les isopodes mesurent généralement entre 5 millimètres et 50 centimètres. En fait, l’espèce nouvellement découverte est la deuxième plus grande espèce d’isopode connue, passant juste après le Bathynomus giganteus qui mesure environ 50 centimètres. En ce qui concerne les autres caractéristiques de la bête, le cafard des mers possède 14 pattes et le sommet de sa tête ressemble au casque de Dark Vador.

Selon les scientifiques, l’animal vit sur le fond de l’océan et survit en se nourrissant de restes d’animaux marins morts. Il est également capable de passer de longues périodes sans nourriture, tout comme les cafards, d’où son surnom de cafard des mers. Les chercheurs ont également estimé que ces créatures sont abondantes dans le monde. Cela peut notamment s’expliquer par le fait qu’elles intéressent peu les prédateurs. En effet, ces isopodes ne sont pas du tout charnus, et ne constituent donc pas une source de nourriture intéressante. La description complète de l’isopode est disponible dans un article publié dans la revue ZooKeys.

(D’après Dailygeekshow.com)

Ce qu’il faut savoir sur les photos récentes du monstre du Loch Ness

Décrit comme étant semblable à un serpent de mer, le monstre du Loch Ness est devenu une légende contemporaine depuis sa supposée apparition en 1930. Même si ce n’est sûrement rien d’autre que le fruit de l’imaginaire humain, cette bête qui vivrait dans un lac des Highlands en Écosse attise toujours la curiosité.

En effet, des clichés pris récemment par un touriste anglais a eu pour effet le retour sur le devant de la scène du mythe du monstre du Loch Ness. Ces photos datant du mois de septembre 2019 montrent une énorme créature aquatique sur le côté ouest du lac à proximité du château d’Urquhart.

Steve Carrington, assez sceptique quant à l’existence de ce mystérieux cryptide à long cou, dit avoir aperçu des ondulations dans l’eau du lac suivies d’une étrange irruption. Il déclare : « J’ai commencé à prendre quelques clichés, puis ce gros poisson est revenu à la surface et est redescendu. Il n’est apparu que d’un seul coup et pour être honnête, c’était un coup de chance. Je suppose que ce que j’ai capturé était un poisson-chat ou quelque chose comme ça. »

L’homme ne croit pas si bien dire puisque le blog Loch Ness Mystery ainsi que les yeux experts de certains utilisateurs de Twitter sont parvenus à faire le lien entre les photos revendiquées par Steve Carrington et celles d’un gigantesque poisson-chat prises par des pêcheurs italiens en 2018. D’un poids de 130 kg et d’une longueur de presque 270 centimètres, le silure gallois dans le fleuve de Pô en Italie.

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La similitude entre les deux créatures est frappante avec des motifs de pigmentations uniques retrouvées sur les deux clichés. Cela va sans dire que, Steve Carrington, spécialiste de la création graphique, a tout bonnement falsifié les images. Il s’agit d’une supercherie qu’il a orchestrée pour alimenter la légende.

Par ailleurs, l’hypothèse selon laquelle le Loch Ness abriterait un énorme poisson-chat a été clairement réfutée par des recherches approfondies sur l’eau du lac écossais. Aucune trace d’ADN de poisson-chat n’a été identifiée.

Pour ce qui est de l’existence ou pas du monstre du Loch Ness, le mystère demeure entier au plus grand dam des nombreux enthousiastes qui le cherchent encore à ce jour.

(D’après OhChouette !)

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