J‘aborde maintenant l’effet nocif, pervers, destructeur, des médias, et plus particulièrement dans le cas des médias audiovisuels qui, sous les faux prétextes de l’objectivité et du besoin d’information, réalisent de ces émission télévisées qui sont en fait des mini Colisée, où sont jeté en pâture des personnes que l’on a convaincues de venir parler de phénomènes spéciaux, en leur assurant une écoute neutre et la possibilité de communiquer librement, aux téléspectateurs, ce qu’ils voudront leur dire.
Alors que, la plupart du temps, tout est biaisé, dans ces émissions, entre un présentateur qui est là pour se moquer des présents, et qui oriente les débats dans le sens qui l’arrange.
Déjà, en ne choisissant de convoquer que les membres les plus outranciers de ces tenants de phénomènes spéciaux, ou bien, si une minorité de gens sérieux font partie du panel, ils seront noyés dans le flot des absurdités débitées, et en plus, ils y seront associés, de par leur seule présence.
Christophe Dechavanne était particulièrement coutumier de ce genre de triste spectacle d’arène médiatique, mais Michel Pollac était du même acabit.
Pour Jacques Pradel, je serais plus nuancé, car, lui-même, il aura été victime d’avoir voulu porter certaines informations (que l’on sait aujourd’hui très probablement fausses) sur la scène publique.
Quant aux documentaires, ou bien ils sont séreux, et donc leurs conclusions sont qu’il n’y a rien de réel dans ce qu’ils abordent, ou bien on tombe dans le Nuréa TV, qui laisse tout passer.
Pour la radiodiffusion, le côté bateleur de foire est moins marqué que dans les émissions de télévision, mais il y a souvent de « l’effet blouse blanche » à la clé, avec des invités scientifiques qui vont vite laminer les propos des tenants de l’hétérodoxie qui auront été, le plus souvent, choisis pour le peu de risque qu’ils puissent se montrer à la hauteur de leurs interlocuteurs.
De nouveau, je serais plus nuancé, en ce qui concerne la radiodiffusion, dans d’autres pays, dont les USA, notamment avec leurs émissions de fin de soirée, du genre « coast to coast », où des sujets polémiques sont traités, longuement, parfois des heures, mais cette fois encore, le besoin de spectaculaire vient corrompre la possibilité d’un discours nuancé, sur les sujets abordés.
J’espère que vous saurez éviter ces pièges médiatiques, surtout ceux audiovisuels, pouvant vous faire payer cher votre souhait d’informer, par les conséquences néfastes pouvant s’en suivre.
En ce qui concerne l’imprimé, la simple visite d’un stand de maison de presse permet de constater que les sujets spéciaux y sont bien présents, désormais, mais la quantité y est bien supérieure à la qualité, en matière de rédactionnel.
