(Rappel : Les propos de ces Chroniques hebdomadaires n’engagent que leur auteur et ne reflètent pas nécessairement les opinions des administrateurs du site et de l’Abepar asbl)
Se perdre dans les arguties, en matière de dénomination, peut sembler futile, mais quand même.
Soyons lucides, se dénommer cryptozoologiste, cela va finir par être aussi connoté que ce ne l’est déjà pour le terme « ufologiste », et donc, pas en bien.
Le terme « zoologiste » est déjà attribué, et c’est une chasse gardée qu’il vaut mieux ne pas piétiner, afin de ne pas s’entendre dire que c’est de l’usurpation de titre.
« Explorateur » ferait grandiloquent et même ridicule, sauf quand on est vraiment dans du sauvage (en Afrique, en Sibérie, etc.), quant à « aventurier », cela fait aussi un peu exagéré, et, en plus, sa double signification ajoute à la situation.
Finalement, ce bon vieux terme de « naturaliste », qui sent son désuet et son amateurisme, de nos jours, et qui fait province et association locale, mais qui est passe-partout, discret, humble, est peut-être le mieux indiqué, pour éviter la stigmatisation.
Il ne prétend rien de particulier, et sa neutralité lui évite tout amalgame, tandis que son intemporalité lui assure une indépendance de tout ancrage contextuel.
En tout cas, il me convient bien.