J’ai reçu « Néandertal » qui terminera la liste des titres de fiction cryptozoologique que j’ai réussi à me procurer.
Et après lecture, je ne peux que donner un commentaire très positif sur ce récit, qui, comme les précédents, allie le plausible au possible, en allant loin dans la complexité, pour ce qui est de la situation des Hominidés présents.
Je réalise que presque tous ces romans cryptozoologiques ont un arrière plan commun :
Une équipe de savants qui sont envoyés dans une région éloignée pour une mission dont les buts réels ne sont pas ceux qui leurs ont été présentés.
Cette mission étant commanditée par des entités gouvernementales et/ou des personnages qui tirent les ficelles dans l’ombre au moyen d’une taupe infiltrée dans leur équipe.
Mais ils finissent par réaliser la situation réelle dans laquelle ils ont été plongés.
Et l’aventure se termine différemment de ce que leurs manipulateurs avaient pensé arriver à obtenir.
Je souligne que, aussi étonnamment que cela puisse paraître, ce genre de récit n’a rien de très imaginaire, car, des professionnels amenés à travailler, à leur insu, pour des commanditaires occultes, cachés derrière des entités écrans, au moyen de fonds spéciaux, avec des objectifs autres que ceux qui ont été présentés aux professionnels, c’est même une situation presque courante, y compris le placement, au sein de l’équipe, de taupes chargées de surveiller ce qui se passe, ou bien devant utiliser la situation créée et l’équipe constituée pour accomplir subrepticement une autre mission que celle officielle.
J’aimerais mentionner que seul le gros pavé semble exister, puisque les livres de fictions cryptozoologiques que j’ai lus, grâce à vous, ont tous des paginations conséquentes.
Par contre, et a contrario du cas de la Science-Fiction, ne semblent pas exister des récits courts, en fiction de cryptozoologie, du type de la nouvelle de moins de 15 000 mots, sinon plus court encore.
Et c’est dommage car, en ce qui me concerne, autant les grandes fresques, sur des milliers de pages, et de nombreux tomes, m’ont toujours rebuté, et je n’en lis d’ailleurs jamais, autant j’apprécie beaucoup les récits très courts, parfois d’une dizaine de pages seulement, mais dont l’inventivité est souvent bien supérieure, et elle mène fréquemment à des réflexions bien plus intenses et profondes que des récits qui « tirent à la ligne », notamment en Science-Fiction.
Je vais, momentanément, clore ce thème, celui de la littérature de fiction cryptozoologique, pour évoquer le fait que la Science Fiction est souvent de la xéno-cryptozoologie, également, de par les formes de vies extraterrestres qui la peuplent, et c’est d’ailleurs un de mes thèmes préférés, en ce domaine littéraire, mais où j’apprécie aussi le thème de la xéno-archéologie, qui existe également.