Quoi de neuf sur la planète Crypto : un serpent, un chacal, Mokélé-Mbêmbé et Nessie

05/04/2025 | Brèves, Brèves 2025

Un chacal doré a été aperçu près du Havre (Seine-Maritime)

illustration agrandir l'imageUn chacal doré qui a été observé dans la réserve naturelle nationale de l’estuaire de la Seine par deux photographes de la région havraise.

Le chacal doré (Canis aureus) est une espèce de canidé proche du loup et du chien, originaire d’Asie, historiquement présente au sud-est de l’Europe et qui est en expansion naturelle vers l’ensemble du continent, dont la France.

Il présente une morphologie intermédiaire entre le renard et le loup (taille, silhouette, couleurs, empreintes, fèces…), ce qui peut prêter à confusion.

C’est un prédateur généraliste et charognard, qui occupe une niche écologique proche de celle du renard, avec qui il pourrait entrer en compétition. Il sera donc moins redouté que le loup par les éleveurs.

« En France, c’est une espèce qui ne peut être ni chassée, ni piégée du patrimoine naturel européen. À ce titre, le chacal doré est inscrit dans certains textes comme la directive habitat-faune-flore« , explique Jean-Michel Vandel, expert de l’office de la biodiversité.

L’Office français de la biodiversité assure un suivi afin de surveiller le processus de colonisation naturelle et d’établissement de l’espèce en France, dont les premiers individus ont été vus en 2017 en Haute-Savoie.

En 2020, le chacal doré a été aperçu dans les Deux-Sèvres et dans les Bouches-du-Rhône et en 2022 dans le Finistère, l’Essonne et dans les Alpes-Maritimes.

(D’après France-infos)

Un anaconda géant jamais vu auparavant découvert en Amazonie 

Découverte d'une nouvelle espèce d'anaconda géant en amazonieUne trouvaille scientifique qui fait du bruit dans le monde de la biologie et de l’herpétologie : un nouvel anaconda, baptisé « northern green anaconda » (Eunectes akayima), a été repéré dans la forêt amazonienne. Cette révélation, dévoilée pendant le tournage de l’émission « Pole to Pole » animée par Will Smith pour National Geographic, rappelle que nos jungles réservent encore bien des surprises.

Des caractéristiques qui impressionnent

Le plus grand spécimen capturé mesurait 6,31 mètres. On pense pourtant que cette espèce pourrait atteindre plus de 7,32 mètres, et certains rapports locaux évoquent même des individus de 7,5 mètres. Ce qui place le northern green anaconda comme le plus grand anaconda connu à ce jour, redéfinissant les limites de taille pour ces reptiles fascinants.

Un scientifique dispose un “piège photographique” dans le lac du Loch Ness pour photographier le monstre : 55 ans plus tard, les pellicules sont développées…

Adrian Shine et le système de caméras sous-marinesSix caméras constituaient ce “piège photographique”. Trois ont été emportées dans une tempête… et une autre a été retrouvée.

Selon un communiqué publié par le National Oceanography Centre, ces caméras servent également à cartographier et surveiller la vie marine. 

Qui parviendra à retrouver Nessie ? 

Avec le yéti et les ovni, le monstre du Loch Ness fait partie des légendes urbaines les plus répandues et les plus intrigantes. Cette étrange créature serpentine a inspiré les mythes, les romans et même les réalisateurs. En bref, le monstre du Loch Ness porte la notoriété de ce site touristique écossais.

D’après Le registre officiel des observations de monstres du Loch Ness, à ce jour pas moins de 1156 observations du monstre du Loch Ness ont été recensées. Le Loch Ness Center, un groupe chargé d’enquêter sur l’existence du monstre du Loch, s’est même adressé à la NASA pour que l’agence spatiale américaine fournisse une technologie nécessaire aux fouilles des eaux du lac.

Une caméra retrouvée 55 ans plus tard 

Mais la NASA n’est pas le seul acteur mobilisé pour retrouver le monstre perdu. Comme le relaie IFLScience, un robot sous-marin connu sous le nom de “Boaty McBoatface”, développé par le Centre national d’océanographie du Royaume-Uni (NOC), a récupéré un appareil photo qui avait été égaré jusqu’alors dans les profondeurs du lac écossais.

Ce “piège photographique” qui comprenait en tout six caméras, a été placé il y a 55 ans au fond du Loch Ness, par le professeur Roy Mackal (scientifique controversé), du Bureau d’enquête du Loch Ness et de l’Université de Chicago. Le but de ce piège était de s’activer à chaque fois que Nessie passerait devant l’objectif.  L’appareil a été retrouvé 180 mètres sous la surface de l’eau, et surprise… en parfait état.

Le nouveau mystère du lac du Loch Ness 

“Il s’agissait d’un piège photographique ingénieux, composé d’un appareil photo Instamatic mécanique avec un flash intégré, permettant de prendre quatre photos à chaque fois qu’une ligne d’appât était retirée.”, a déclaré au sein d’un communiqué Adrian Shine, qui a participé à l’élaboration du projet et à l’identification du matériel.

Il est remarquable que le boîtier ait gardé l’appareil photo au sec pendant 55 ans, alors qu’il reposait à environ 180 m de profondeur dans le Loch Ness”, poursuit Adrian, qui reste persuadé qu’un jour les efforts déployés pour retrouver Nessie paieront.

Les pellicules ont été développées, mais bien sûr aucune trace de Nessie sur les images… mais aucune trace non plus de ce qui a déclenché la photographie ! En attendant d’en savoir plus sur ce nouveau mystère, la caméra a déjà été remise au centre, à Drumnadrochit et sera prochainement exposée.

Congo : de nombreux témoins affirment avoir vu… un dinosaure légendaire

Mythe ou réelle avancée zoologique ? Les témoignages sur cette créature légendaire se multiplient, alors que la déforestation massive ravage ce pays africain.
Considéré aujourd’hui comme une créature légendaire, le Mokélé-mbembé est souvent comparé au monstre du Loch Ness en Écosse. Décrit comme un dinosaure au long cou, il serait censé vivre dans les marais et affluents du fleuve Congo, entre les deux républiques du même nom. Si son existence était confirmée, elle représenterait « l’une des découvertes zoologiques les plus importantes de l’histoire », selon le paléontologue britannique Darren Naish, spécialiste des dinosaures, dans Popular Mechanics.
La légende du Mokélé-mbembé perdure depuis des siècles, mais les témoignages à son sujet se faisaient de plus en plus rares ces dernières décennies. Pourtant, selon National Geographic, les observations de cette créature se multiplient mystérieusement ces derniers mois. L’animal existe-t-il vraiment ? Et dans le cas contraire, quelle est la valeur de cette vague de témoignages ?

Un mythe occidental ?

Au début du XXe siècle, les Européens ont commencé à découvrir la légende de cette créature mythique. À cette époque, des rumeurs sur l’existence de dinosaures en Afrique circulaient, largement diffusées par des œuvres de fiction telles que Le Dernier repaire du dinosaure d’Henry Francis (1908) et Les Bêtes et les Hommes du zoologiste Carl Hagenbeck (1909).

« Les Européens percevaient cette région de l’Afrique comme une terre “primitive”, habitée par des peuples que la civilisation, voire l’évolution elle-même, avait laissés derrière », écrivait en 2019 Edward Guimont, professeur adjoint d’histoire mondiale au Bristol Community College de Fall River, dans le Massachusetts, dans la revue historique Contingent« Ainsi, une des missions civilisatrices des Européens était de “découvrir” et d’identifier les créatures légendaires de cette région. »

Les chercheurs occidentaux, souvent attirés par l’exotisme de la faune africaine, ont parfois amplifié leurs découvertes. Par exemple, les okapis, connus des Africains depuis des millénaires, ont été surnommés « licornes africaines » après leur découverte en 1901. Selon Loren Coleman, directeur du Musée international de cryptozoologie de Portland, les observations du Mokélé-mbembé pourraient simplement être dues à la présence de « rhinocéros aquatiques » dans le bassin du Congo.

Une déforestation accrue

Les chercheurs estiment que la multiplication récente des témoignages serait liée à la déforestation croissante dans la région. Selon Global Forest Watch, entre 2002 et 2023, la couverture forestière de la République démocratique du Congo (RDC) a diminué de près de 10%. Cette perte d’habitat force les animaux à se déplacer, augmentant ainsi les rencontres avec les humains.

La déforestation entraîne des risques sanitaires majeurs. « Les zoonoses, comme Ebola, se propagent à mesure que l’homme envahit la forêt », explique Gwili Gibbon, responsable de la conservation chez African Parks, dans National Geographic. Elle ajoute que, malheureusement, « le Congo continue de disparaître ».

(D’après Valeurs actuelles)

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