Le yéti un ours? L’avis du Dr Jeff Meldrum, de l’Université d’Etat de l’Idaho
Il ne fait aucun doute que le folklore entourant l’existence potentielle d’une espèce d’hominidé relique dans l’Himalaya est associé à des ours à des degrés divers.
Cependant, on peut difficilement considérer la publication récente de Lan et al comme le point final concernant l’identité du yéti.
L’information supplémentaire (non accessible à tous les lecteurs) fournit des descriptions des échantillons soumis par Icon Films, mais un visionnage superficiel de leur documentaire montre que la plupart des sources étaient des spécimens d’ours connus, et j’en veux pour exemple le spécimen d’ours affreusement naturalisé au musée Messener, dotée d’évidentes dents canines.
Collecté des poils d’une peau d’ours manifeste et il ne faut pas s’étonner que l’identification de l’ADN qui en résulte soit un ours!
Les producteurs du documentaire avaient dès le départ une consigne claire : réduire le mythe du yéti à un simple folklore entourant l’ours.
Cela était tout à fait apparent au cours de mon entretien avec eux et dans la montage qui en a résulté (le même objectif a été tenté dans le documentaire sur le Sasquatch nord-américain, en concentrant presque toute leur attention sur des échantillons fournis par un braconnier d’ours patenté. qui furent identifiés comme provenant d’un ours!).
La preuve la plus convaincante de l’existence d’une espèce d’hominidé relique dans l’Himalaya reste les empreintes recueillies par l’expédition McNeely-Cronin dans la vallée d’Arun en 1972. [The Arun: A Natural History of the World’s Deepest Valley (Boston: Houghton Mifflin Company, 1979) ; « The Yeti – Not a Snowman », dans Oryx (1973, 12: 65-73).]
Les producteurs de Icon Film ne se sont manifestement pas intéressés à cet élément lors de mon interview.
Démêler ce qui appartient à l’ours et à des hominoïdes reste le défi pour des enquêteurs sérieux. Mais ignorer un indice suggérant un possible hominoïde, tout en faisant des déclarations dédaigneuses basées sur des preuves «yeti» douteuses facilement attribuables aux ours, n’est pas une approche objective.
Jeff Meldrum sur Facebook (Traduction E.JOYE)