Jeune, j’ai été éduqué, par la République, pour penser que les savants, les scientifiques, les chercheurs, etc…, étaient tous des bienfaiteurs de l’Humanité, des sages bienveillants, des héros, des saints laïcs, des exemples à suivre, et j’en passe.
Depuis lors, j’ai progressivement accédé à la réalité, et diverses
histoires objectives, de différentes Sciences, connaissables grâce à l’aide de moyens comme l’épistémologie, mais aussi les biographies non hagiographiques, de bien des gens, m’ont appris combien la réalité était éloignée de cette vision angélique, du temps scolaire.
Des incarnations de tout ce qu’il y a de pire chez l’humain ?
Je me demande même si, en fait, à cause de capacités intellectuelles
souvent supérieures à la moyenne des gens mais pas toujours non plus, des membres de la Science ne sont pas, en fait, des incarnations, de niveaux élevés, de la manifestation de tout ce qu’il y a de pire chez l’humain : jalousie, envie, mensonge, médisance, diffamation, orgueil, fatuité, égoïsme, lucre, bref, toute la boîte de Pandore y passe.
De ce fait, si une partie des attaques envers la cryptozoologie peut
être rangée dans la catégorie des critiques constructives, du débat
d’idées, des argumentations logiques et des preuves objectives, il est
évident que toute une autre partie de ces attaques relève plutôt de la
liste de la phrase précédente.
La règle absolue de tout scientifique professionnel
Autant la cryptozoologie peut être défendue, quand le débat reste sur les faits, autant cela devient impossible, et même totalement inutile, dès que la mauvaise foi, la distorsion des faits, les procès ad hominem, et autres coups tordus, sont activés.
Et ce que je viens de rédiger, pour la cryptozoologie, reste autant valable dans plein d’autres domaines, qu’ils soient scientifiques ou pas.
C’est pourquoi, si argumenter sur le terrain des faits, avec des
personnes qui sont des adversaires honnêtes, est une situation à ne pas éviter, par contre, être en butte à des attaques d’ennemis vicieux, retords, amoraux, est à fuir, car, le résultat sera toujours négatif, et donc inutile.
Existent ainsi des oppositions franches et saines, et des conflits délétères, et autant préserver son énergie pour les premiers en ne la
gaspillant sur les seconds.
Ce devrait être la règle absolue de tout scientifique professionnel, ou
bien de tout amateur éclairé et expérimenté, que ce qui précède.
Travailler dans l’ombre et dans le silence
Plus avant, surtout en matière de pseudosciences, pour employer la
terminologie usuelle, le mieux à faire serait de travailler dans l’ombre et dans le silence, jusqu’à avoir accumulé des preuves totalement incontestables, selon les règles scientifiques en vigueur, et alors, seulement alors, frapper vite et fort, sans prévenir, laissant ainsi les opposants sans grande possibilité de forger des contre-argumentations bancales ou bien d’établir des cordons sanitaires pour tenter de bloquer les faits avant qu’ils soient devenus tellement évidents et connus que la dissimulation ou bien le contournement ne seraient plus possibles, sauf à s’exposer au ridicule, sinon à la colère publique.
De plus, en Science, il est connu qu’une analyse objective et apaisée,
de faits nouveaux dérangeant des paradigmes bien établis, n’est réellement possible qu’une fois que tous les protagonistes initiaux, partisans comme opposants, ont quitté ce Monde.
Seulement après, une nouvelle génération peut enfin arriver à examiner les faits sereinement, et décider raisonnablement.
