Sasquatch 2006, Texas

05/07/2010 | Evénements, Expéditions

Sasquatch 2006, Texas

Durant les 15 jours des vacances de Pâques, du 31 mars au 14 avril 2006, nous sommes repartis pour le Texas afin de confirmer les indices de la présence de Bigfoots/Sasquatchs découverts en 2005 lors de « Sasquatch 2004 ».

Objectifs

Les objectifs restent identiques à ceux de l’expédition précédente :

Tenter d’observer un bigfoot de nuit, de le filmer/photographier et enregistrer des cris. Une tentative de contact reste à l’ordre du jour.

L’Equipe

Léon B., Benoît LEURQUIN, Eric JOYE, à l’exception donc de Michèle AQUARON

Matériel scientifique

1. Caméras vidéos.

2.2 Pièges photographiques

Aux abords de notre camp, nous avons aussi attaché deux pièges photographiques aux troncs de deux arbres.

3. Appareil d’intensification de lumière ambiante PNP XD-4 distribué par la firme Pyser-SGI Ltd. ( Royaume-Uni).

Le PNP-XD4 est un intensificateur de génération 2 + avec plusieurs améliorations établissant un meilleur système réflectif. Il peut être utilisé comme une petite unité de vision nocturne pouvant être montée sur n’importe quel caméscope. C’est un matériel cher mais nous pouvions nous le permettre grâce à une subvention.

4. Antenne acoustique (+ enregistreur) et micro directionnel sur caméra.
5. Matériel pour moulage d?empreintes.
6. Talkie-walkies
7. Ordinateur portable
8. Jumelles

9. Matériel de camping(couleurs ternes : vert, brun, gris, bonne étanchéité)

10. Matériel d’orientation (cartes, boussoles, GPS ?) et de prise de notes
11. Récipients de conservations et sacs étanches

Nos déceptions et incertitudes

Par contraste avec l’année dernière, nous n’avons pas trouvé d’empreintes de pied nettes comme ce fut le cas presqu’immédiatement le deuxième jour de Sasquatch 2004.
Nous n’avons pas non plus entendu de vocalisations indiscutables de Sasquatch à part un sifflement mystérieux émis de la forêt un soir que nous allions en reconnaissance dans un endroit où nous soupçonnions – déjà l’année passée – des activités «bigfootiennes».
Une exception peut-être.
Alors que nous étions en forêt une après-midi vers 15h30, nous avons entendu des cris ressemblant à ceux que peut émettre un renard roux. Ils provenaient de plusieurs centaines de mètres de l’endroit où nous nous trouvions. Nous n’avons pu les enregistrer
La nuit suivante des cris lointains (de Bigfoot?) furent entendus par Léon au moyen d’un amplificateur acoustique, mais ne furent pas enregistrés.
Nous avons aussi trouvé pendant notre séjour davantage « de huttes » et les avons filmés, mais elles semblaient assez anciennes et abandonnées. La plupart d’entre elles sinon toutes est sans aucun doute des constructions et non des hasards de la nature.

D’autres « anormalités »

D’autres « anormalités » furent aussi découvertes, comme des troncs placés en croix de St André entre des troncs d’arbre.

Lors d’une sortie en solitaire dans une zone que nous n’avions pas encore explorée Eric a découvert une curieuse croix de St André (photo ci-dessus) dont la raison d’être n’est pas connue. Une nuit, au début du séjour, Benoît a entendu comme deux individus qui murmuraient autour de ma tente dans une langue inconnue et une autre nuit Léon et Benoît ont senti que « quelque chose » venait tâter leur tête à travers la toile de leur tente.
Et puis il y a la découverte dans la forêt non loin de notre camp du cadavre éventré de cette énorme truie de sanglochon sauvage de plus de 150 kg. Billy nous a raconté que c’était ses chiens qui l’avaient blessée et qu’il l’avait ensuite achevée, mais, voilà !, nous n’avons entendu aucun coup de feu et nous ne croyons pas qu’un fermier aurait laissé le corps pourrir sur place, il l’aurait certainement emporté pour en faire du boudin et du jambon. Nous soupçonnons fort un bigfoot de l’avoir tuée pour se nourrir de son foie, plein notamment de vitamines, foie que nous n’avons pas trouvé.

Une autre découverte : juste après la barrière bloquant le chemin vers la clairière, un arbre récemment tombé (ou tiré jusque là) avec un trou à l’endroit du noeud d’une branche. Un morceau de bois dur était la seule chose qui avait été extraite du tronc et gisait à côté. Il était assez grand (30 à 40 centimètres de long) avait été enlevé avec une force énorme. En outre, il ne pouvait pas avoir été trouvé dans le voisinage. Un animal devait l’avoir extrait et transporté. Pourquoi ? Quel animal sans mains pourrait le faire ? En outre cette partie de l’arbre identique à celles que nous avions trouvées l’année dernière semblait usée comme si on l’avait utilisée, peut-être pour extraire des pommes-de-terre sauvages ou d’autres racines du sol ?

OBJECTIF ATTEINT !!!!

Durant notre dernière nuit, du jeudi 13 au vendredi 14 avril, nous avons entendu de légers bruits près du camp autour de 23h45.

C’était avant le tour de garde de Léon, mais celui-ci s’était déjà préparé alors que les autres s’étaient endormis en prévision de leur propre tour.

«J’ai jeté un coup d’oeil et ai fait un mouvement pour saisir ma caméra Sony avec l’intensificateur PNP-XD4. J’ai fait un très léger bruit. Au même moment j’ai vu par un trou dans le feuillage le profil d’une grande tête poilue sans cou (comme un casque militaire romain) qui courait très vite sur la piste dans la direction de la grande clairière. Le déplacement de la tête fut très rapide, mais très régulier.

En raison de la végétation devant moi, je ne fus capable de le voir que 2 secondes, mais je suis assez sûr que ce j’ai vu était réel et que c’était une tête de quelque chose de grand et pas un oiseau.»

Le matin suivant nous avons examiné en détails l’endroit où l’animal avait été observé. Le trou dans le feuillage par lequel Léon avait vu la tête culminait à une hauteur d’environ 2,5-2,7 mètres de haut. Nous avons trouvé aussi quelques empreintes de pas peu évidentes derrière notre voiture. Ces empreintes semblaient indiquer que l’animal avait marché deux fois sur la même trace. Il observait probablement notre camp et quand Léon a essayé de saisir son caméscope la créature aurait peut-être entendu le bruit et s’est enfuie… C’est un scénario probable.

Cinq minutes plus tard, autour de 23h50 (En fait, selon Eric JOYE, il était 00h10 environ quand le chien a aboyé.), nous avons entendu l’aboiement d’un chien terrorisé près du camp. Plusieurs minutes plus tard nous avons vu un chien sortir de dessous notre voiture et, après avoir fait le tour du camp (et exploré les reliefs de notre repas du soir), venir se coucher en boule devant la rangée de tentes.

Il est resté là la nuit entière.

Au matin le chien – en fait une chienne – était toujours là. Il était blessé sous l’aisselle de la patte avant gauche : la peau était arrachée et pendait mais la blessure ne saignait pas ; sa vie n’était pas en danger.

Nous avons trouvé le nom et le numéro de téléphone de son propriétaire sur le collier qu’il portait. C’était un fermier que nous avions déjà rencontré une semaine auparavant pendant qu’il cherchait plusieurs chiens perdus. Cette chienne était l’une d’entre eux. Il est venu la récupérer en fin d’après-midi alors que nous avions déjà démonté nos tentes et étions prêt à rentrer sur Houston.

Quand nous avons raconté à Billy l’histoire de notre observation il a répondu d’un air assez gêné qu’il connaissait des personnes qui avaient déjà vu un grand animal bipède avec d’énormes épaules… mais il est resté assez vague. Nous croyons qu’il pourrait nous en dire beaucoup plus mais peut-être que le fait que nous soyons étrangers l’a mis mal à l’aise.

Une demi-heure après le départ de Billy, c’est son petit-fils (16 ans) qui nous rendra visite.

Nous lui racontons la même histoire qu’à son grand-père et sa réaction fut…« Yeah, I know : that’s Bigfoot ! «  (Ouais, je sais : c’est Bigfoot ! »)

En conclusion

Nous pouvons dire que notre objectif principal a été atteint même si cette observation fut brève : observer un Bigfoot de nuit.

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